ContentDescription :
<p><b>Vendredi 27 novembre à 19h : Dialogue entre Adonis et André Velter</b>, directeur de la collection <i>Poésie</i> chez Gallimard, autour des deux derniers livres du poète : le troisième et dernier volume de <b><i>Al Kitab</i></b> (le livre) en traduction française et un essai <b><i>Violence et Islam</i></b> (Seuil).</p>
<p><b>Samedi 28 novembre à 16h : Lecture/ récital en arabe et en français des poèmes d’Adonis</b> par Rachida Brakni, actrice et réalisatrice de cinéma, avec accompagnement musical de Mohanad Aljaramani, oudiste. En présence d'Adonis et d'André Velter.</p>
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<p>Né en Syrie, en 1930, Adonis, de son vrai nom Ali Ahmad Sa'id, est formé dès son très jeune âge à la poésie par son père, un paysan lettré. Il publie ses premiers poèmes dès l'âge de dix-sept ans et signe déjà avec son pseudonyme qui se réfère au dieu d'origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique du nom d’Adonis. Dès lors, il s’engage pour une poésie libre et universelle, dégagée de toute entrave, de toute frontière linguistique, idéologique ou culturelle. Après des études de philosophie à Damas, il choisit Beyrouth pour fonder en 1957, avec son ami, le poète Yûsuf al-Khâl, le groupe Chi'r (Poésie) et la revue du même nom. L’influence de cette revue sur la littérature arabe contemporaine est considérable. Elle offre une ouverture à la poésie moderne occidentale dont la forme et le fond se répercutent sur la poésie arabe jusqu’alors plus traditionnelle. Le recueil <i>Les Chants de Mihyar le Damascène</i> et sa traduction en français en 1983 marquera pour Adonis le début de sa reconnaissance mondiale.</p>
<p>Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes arabes vivants. Cet autodidacte influent, voire iconoclaste, a œuvré pour la réévaluation critique de la tradition poétique arabe vis-à-vis des pressions intellectuelles, politiques et religieuses, l'exemple le plus frappant étant <i>La Prière et l'Épée</i>. Son œuvre révèle plusieurs thèmes : injustice, dictature, guerre, misère... Il se saisit des évènements contemporains pour en faire des mythes, sans pourtant devenir un « poète engagé ». Chaque année, son nom revient pour un prix Nobel qui ne serait que justice.</p>
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<p><b>Vendredi 27 novembre à 19h : Dialogue entre Adonis et André Velter</b>, directeur de la collection <i>Poésie</i> chez Gallimard, autour des deux derniers livres du poète : le troisième et dernier volume de <b><i>Al Kitab</i></b> (le livre) en traduction française et un essai <b><i>Violence et Islam</i></b> (Seuil).</p>
<p><b>Samedi 28 novembre à 16h : Lecture/ récital en arabe et en français des poèmes d’Adonis</b> par Rachida Brakni, actrice et réalisatrice de cinéma, avec accompagnement musical de Mohanad Aljaramani, oudiste. En présence d'Adonis et d'André Velter.</p>
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<p>Né en Syrie, en 1930, Adonis, de son vrai nom Ali Ahmad Sa'id, est formé dès son très jeune âge à la poésie par son père, un paysan lettré. Il publie ses premiers poèmes dès l'âge de dix-sept ans et signe déjà avec son pseudonyme qui se réfère au dieu d'origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique du nom d’Adonis. Dès lors, il s’engage pour une poésie libre et universelle, dégagée de toute entrave, de toute frontière linguistique, idéologique ou culturelle. Après des études de philosophie à Damas, il choisit Beyrouth pour fonder en 1957, avec son ami, le poète Yûsuf al-Khâl, le groupe Chi'r (Poésie) et la revue du même nom. L’influence de cette revue sur la littérature arabe contemporaine est considérable. Elle offre une ouverture à la poésie moderne occidentale dont la forme et le fond se répercutent sur la poésie arabe jusqu’alors plus traditionnelle. Le recueil <i>Les Chants de Mihyar le Damascène</i> et sa traduction en français en 1983 marquera pour Adonis le début de sa reconnaissance mondiale.</p>
<p>Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes arabes vivants. Cet autodidacte influent, voire iconoclaste, a œuvré pour la réévaluation critique de la tradition poétique arabe vis-à-vis des pressions intellectuelles, politiques et religieuses, l'exemple le plus frappant étant <i>La Prière et l'Épée</i>. Son œuvre révèle plusieurs thèmes : injustice, dictature, guerre, misère... Il se saisit des évènements contemporains pour en faire des mythes, sans pourtant devenir un « poète engagé ». Chaque année, son nom revient pour un prix Nobel qui ne serait que justice.</p>