Rien ne s'oppose à la nuit

Edité par Lattès. Paris - 2011

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Avis

Avis des lecteurs

  • Rien ne s’oppose à la nuit 3/5

    Rien ne s’oppose à la nuitC’est pratiquement par hasard que j’ai sorti ce livre de la médiathèque, avec un vague souvenir de ce que ma fille m’avez dit d’un livre précédent de D. de Vigan mais sans plus. Je partais de l’idée que c’était une fiction romanesque écrite sous la forme d’une biographie. Je notais très rapidement que la biographie était très réaliste. Cette impression s’est progressivement accentuée, même si la déstructuration du texte, et la distance qu’il prend dans la description des faits et les a-parte de l’ auteure me donnait l’impression d’une grande habileté. De fait, Elle évite soigneusement de se nommer, ou de donner le nom de Gabriel qui est son père, dont elle a pris le nom pour signer cet ouvrage, et alors alors qu’elle nomme souvent le nom de famille de sa mère et pas seulement son prénom. Finalement, au bout de 300 pages, je suis allé consulter le Net : Wikipédia, l’étudiant et surtout Babelio et ses critiques. J’ai donc réalisé que c’était bien sa propre autobiographie, avec un grand-père autocrate, dominateur et incestueux vis-à-vis de la mère de l’auteure. C’est cette mère elle-même qui a connu de ce fait des problèmes de santé mentale ( bipolarité). L’ouvrage reçoit le plus souvent entre quatre à cinq étoiles par les critiques, mais pas toujours. Pour en venir aux critiques plus négatives, à part quelques points de détail comme le fait que ce ne soit pas un roman mais une biographie personnelle, je les résumerais en trois points: la faiblesse de l’écriture, la recherche d’une notoriété rémunératrice, et enfin l’impudicité. Sur le premier point, je ne partage pas cet avis. L’écriture est relativement fluide et facile à lire. C’est le parti pris de déstructuration du texte et ses retours qui sont parfois pénibles.Sur la seconde critique, on peut penser que la recherche du succès et de la notoriété est normale et légitime. Qu’elle soit rémunératrice est contingent. Bien entendu, le non-respect du conflit d’intérêt par Monsieur Busnel, son compagnon, dans ses analyses à l’émission ´ la grande librairie’ est critiquable. Il correspond d’ailleurs à la nature de ce monsieur, qui semble assez content de lui-même dans ses interventions ce qui est souvent déplaisant. Quant à l’impudicité, la réflexion est plus délicate. Tant que j’ai considéré le texte comme une fiction, cela ne m’a pas trop gêné. D’autant que le début ne fait que très évasivement suggérer quelques points étranges. Pour le reste, l’accent est mis sur la famille nombreuse et ses caractéristiques, par exemple sur les cheveux blonds «presque blancs» des enfants et leur beauté qui conduit les parents à en faire des petits mannequins photographiques.Ce n’est que quand les questions d’inceste deviennent explicites, que l’on peut éventuellement être profondément choqué. Mais en ces temps de«familia grande », 10 ans avant la publication du livre de Camille Kouchner cela devient une sorte de documentaire simultané sur, d’une part l’inceste, et d’autre part les problèmes de bipolarité dans une famille et ses conséquences sur les enfants. De ce point de vue le texte est plus facile à lire et plus poignant qu’une analyse scientifique. Mais il est difficile évidemment d’apprécier cela comme un roman. Je ne saurais dire si il est préférable d’être averti avant de commencer la lecture de l’ouvrage.

    BOISSON, Jean-marie - Le 26 février 2021 à 16:18
  • Un livre qui laisse sa trace 4/5

    Bouleversant, écriture magnifique

    Béaté - Le 15 mai 2017 à 22:52