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Rencontre avec Roger Pol Droit et Monique Atlan
- - Le 07/04/2016
Pour la sortie de L’Espoir a-t-il un avenir ? (Flammarion).
Morosité ambiante, chômage, attentats, conflits géopolitiques... Les raisons de perdre espoir nous semblent parfois nombreuses. Comment trouver l'élan et l'énergie pour continuer à vivre malgré l'angoisse ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit tentent de répondre à cette difficile question.
Roger-Pol Droit, ce normalien agrégé de philosophie, né en 1949 est aussi chercheur au CNRS et journaliste, collabore au Monde des Livres et au Point. Il est aussi l'auteur d'une trentaine d'ouvrages de philosophie et d'histoire des idées, dont certains ont rencontré un succès auprès d'un large public, en particulier 101 expériences de philosophie quotidienne et sont traduits en plus de trente langues.
Monique Atlan est journaliste à France 2. Depuis 2008 elle produit et présente l'émission littéraire « Dans quelle éta-gère » un programme court quotidien de 2 minutes, multi-diffusé, dans lequel un écrivain présente son ouvrage.
Ces 2 auteurs ont co-écrit Humain. Enquête sur ces révolutions qui changent nos vies (Flammarion, 2012) et récidivent avec L’espoir a-t-il un avenir ?
Et si l'on osait reparler d'espoir ? Et pas seulement en parler, mais le vivre à nouveau. Dorénavant, l'avenir fait peur au lieu de faire envie. Chacun nourrit toujours des espoirs intimes, mais les grands espoirs collectifs sont en panne. Comment redonner un avenir à l'espoir ? Roger-Pol Droit et Monique Atlan proposent de reprendre l'espoir au sérieux, de lui redonner sa place et ses chances, d'en refaire l'apprentissage. Contre tous les philosophes qui s'en sont méfiés ou l'ont rejeté, ils jugent vitale cette singulière émotion pensante. Sans un espoir lucide et bien tempéré, l'humanité perdrait sa dignité.
Cependant l’espoir ne se décrète pas, ne se commande pas, ne se prêche pas. Il ne suffit pas de dire « espérons ! », ni d’annoncer de façon incantatoire que « l’espoir renait ». Chacun doit en découvrir pour lui-même la subtilité́, et s’y exercer, pour que se développe de manière diffuse un espoir commun.
Jeudi 7 avril, 18h30 – GRAND AUDITORIUM