Astral Sabbath

Edité par Head records - 2020

Type de document
CD
Descr. physique
1 disque compact ; 12 cm
Sujets
1er mention de responsabilité
  • Verdun, groupe voc. & instr.
Disponible

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Biographie

Les comtes et les évêques de Verdun ne s'entendent pas car les empereurs du Saint-Empire romain germanique nomment des évêques allemands loyaux pour contrer l'esprit d'indépendance des comtes. Le comte de Verdun et duc de Haute-Lotharingie Godefroid « le Barbu » va jusqu'à prendre la ville en 1047, chasser l’évêque Thierry et incendier la cathédrale. Mais il finit par faire pénitence publique, rend les territoires volés et reconstruit la cathédrale. En 1095, Godefroy de Bouillon prend la tête de la Première croisade et vend son comté à l’évêque Richer avant son départ en Terre sainte. Les nouveaux avoués de l'Église sont les comtes de Bar. Renaud Ier de Bar va perdre et regagner le comté-avouerie plusieurs fois face à Guillaume Ier de Luxembourg et le comte Henri Ier de Grandpré. Le nouvel évêque, Albéron de Chiny, et les habitants démolissent la tour et obligent Renaud à renoncer à sa charge. Le 17 août 1156, à Colmar, l'empereur Frédéric Barberousse confirme au tout nouvel évêque Albert de Mercy et à l'Église de Verdun le bénéfice du comté de Verdun donné par Otton III à Haymon à la fin du X, en reconnaissance des services rendus à l'Empire. Les ecclésiastiques ont le droit de battre la monnaie, de rendre justice, et sont propriétaires, à l'extérieur de Verdun, de l'abbaye de Juvigny, de la collégiale de Montfaucon et d'une dizaine de forteresses. Les évêques décident de ne plus nommer d'avoué et de rester les seuls maîtres en cumulant les fonctions. En 1227, le roi des Romains Henri VII qualifiera l'évêque de Verdun de princeps (prince du Saint-Empire) à un moment où ce dernier administre une centaine de villages. Au XII, les riches bourgeois, ou citadins, veulent participer au gouvernement de la ville, mais les évêques refusent de partager le pouvoir. De nombreux affrontements vont alors opposer les bourgeois aux ecclésiastiques. En 1142, Conrad III avait déjà reconnu une coutume et un droit propre aux bourgeois verdunois. En 1195, Henri VI (empereur du Saint-Empire) les prend sous sa protection spéciale. En 1208, alors que la guerre fait rage, les bourgeois alliés aux seigneurs chassent le chapitre et l'évêque Albert II de Hierges est tué en assiégeant la ville. Tout comme à Metz, les bourgeois se conjurent et se dotent de jurés ou « wardours (gardiens) de la paix » composant une nouvelle magistrature, le « Nombre ». Les Verdunois rédigent également une Charte de paix. Mais les bourgeois ayant obtenu les fonctions dirigeantes n'appartiennent pas au Commun mais aux riches familles patriciennes appelées les Lignages de Verdun. En 1214, l'empereur Frédéric II (empereur du Saint-Empire) reconnaît la charte de paix messine et donc tacitement celle de Verdun, tout en interdisant aux Verdunois de se conjurer. La lutte entre la bourgeoisie et l’épiscopat continuera cependant tout au long des {{s2-|XIII|XIV}}. Aux {{s2-|XII|XIII}}, Verdun connaît son âge d'or. La cité est divisée en une ville-haute qui concentre les centres religieux et administratif, et une ville-basse comprenant les quartiers résidentiels habités par les commerçants et artisans. La cité compte alors 13000 habitants. L'industrie est prospère, entre tissage de draps, tannages de peaux et pièces d'orfèvrerie de l'art mosan. Les marchands sillonnent l'Europe en passant par Verdun, rapportant bois, métaux précieux, étoffes et épices. Déjà en 1132, l'évêque Albéron de Chiny avait cessé de frapper la monnaie laissant place aux deniers de Châlons-sur-Marne et entrant dans la zone monétaire française. L'industrie urbaine est concurrencée par l'industrie rurale, alors plus compétitive. Au XIV, Verdun prend conscience de sa vulnérabilité. La ville est en effet encerclée au sud par le comté de Bar, au nord par celui du Luxembourg et à l'ouest par la France qui a annexé la Champagne en 1285. L'influence de la France augmente dans l'Ouest de la Lorraine : elle annexe la ville de Toul en 1300, le Barrois mouvant en 1301 et l'évêché de Toul en 1305. Les Verdunois se placent tour à tour sous la protection de Gobert VIII d'Apremont en 1314, d'Édouard Ier de Bar, puis du roi de France Louis X « le Hutin » en 1315, entraînant d'inévitables conflits auxquels se joint Jean de Luxembourg. Finalement, en 1331, l'évêque Henri d'Apremont place la cité sous la garde perpétuelle de la France. Avec la déclenchement de la guerre de Cent Ans en 1337, le roi de France place la cité sous la garde conjointe des comtes de Bar et de Luxembourg.

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