Cheval sortant de l'écurie

Edité par [s.n.] - 1800

Type de document
Documents graphiques
Descr. physique
1 feuille ; Aquatinte ; 580x860 mm
Sujets
Adresse bibliographique
  • [S.l.]
Date
  • 19e siècle
Note sur l'exemplaire
  • Avant la lettre
Note sur la provenance
  • Don de François-Xavier Fabre
  • La cote de cette estampe correspond à son numéro d’entrée dans le "Catalogue des Estampes données par le baron F. X. Fabre à la Bibliothèque de la Ville de Montpellier" (MS366) conservé à la Médiathèque centrale Émile Zola de Montpellier
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Quatrième de couverture

« Tout ce qui n'est pas chinois doit le devenir. »

Sayragul Sauytbay est une survivante. Née en 1977 dans le district autonome kazakh d'Ili, dans la province chinoise du Xinjiang, médecin de formation, elle a d'abord travaillé dans un hôpital, puis a été recrutée par l'État chinois comme directrice de plusieurs écoles maternelles. Lorsque le gouvernement chinois prend des mesures massives contre les minorités ouïgoures et kazakhes, son mari et ses enfants partent trouver refuge au Kazakhstan. Elle-même ne peut pas obtenir de visa de sortie, pire, elle est interrogée à plusieurs reprises. Refusant de rapatrier sa famille, Sayragul Sauytbay est arrêtée et internée dans l'un des mille deux cents « camps de rééducation » dressés un peu partout dans l'ouest de la Chine, destinés à inféoder les minorités turcophones et musulmanes au pouvoir central chinois.

Les horreurs qu'elle a vécues et dont elle fut témoin - privations, endoctrinement, tortures, viols - la poussent à fuir pour alerter le monde sur ce génocide en cours, avec force, courage et détermination.

Grâce à ce témoignage exceptionnel, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas.

Biographie

Sayragul Sauytbay, née en 1977 dans la préfecture autonome kazakhe d'Ili. En 2018, elle fuit la Chine illégalement, puis elle parle aux médias occidentaux des camps d'internement du Xinjiang, où les gens sont emprisonnés pour être rééduqués en Chine. La Suède lui offre l'asile politique, après le refus du Kazakhstan. Elle reçoit, le 4 mars 2020, le prix international de la femme de courage, remis par Melania Trump, Première dame des États-Unis et Mike Pompeo, secrétaire d'État.