Les mains du miracle

Edité par Gallimard. Paris - 2013

Collection : Folio

Type de document
Documentaires Adultes
Langue
français
Descr. physique
1 vol. (402 p.) ; Couv.ill.en coul. ; 18 x 11 cm
Sujets
1er mention de responsabilité
  • Joseph Kessel
Résumé
  • Le récit de la vie du docteur Kersten, médecin de nationalité hollandaise spécialisé dans le massage médical. Devenu célèbre, il fut le médecin d'Himmler qui souffrait de douleurs intolérables que seul Kersten pouvait calmer. Utilisant ce pouvoir, il parvint à sauver de nombreuses victimes politiques et empêcha la déportation massive d'une partie du peuple hollandais.
Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Suggestions

Du même auteur

Belle de jour

Kessel, Joseph (1898-1979). Auteur | Romans adultes | Gallimard. Paris | 1987

L'Armée des ombres

Melville, Jean-Pierre (1917-1973). Scénariste. Metteur en scène ou réalisateur | Films | Studio Canal vidéo. Issy-les-Moulineaux | 2017

1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées, est également l’un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo…

Le lion

Kessel, Joseph (1898-1979). Auteur | Documentaires Adultes | Gallimard. Paris | 2004

Le narrateur, grand voyageur, fait la connaissance de l'administrateur d'une réserve au Kenya, située au pied du Kilimandjaro, et de sa famille. Le texte est suivi d'un dossier construit autour de six points : mouvement littéraire...

En savoir plus

Quatrième de couverture

Les mains du miracle

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Félix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Parmi sa clientèle huppée figurent les grands d'Europe. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et ses convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d'intolérables douleurs d'estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C'est le début d'une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l'enfer.

Joseph Kessel nous raconte l'incroyable histoire du docteur Kersten et lève le voile sur un épisode méconnu du XXe siècle.

Biographie

Joseph Kessel, parfois dit « Jef »{{Note|groupe=Note|Kessel, qui n'aimait guère son prénom, tenait à ce que son nom soit graphié « J. Kessel » sur la couverture et à l'intérieur de ses livres. Voir « Note sur la présente édition » de Serge Linkès, dans Romans et récits, I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2020, p. LIX.}}, né le 10 février 1898{{Note|groupe=Note|À la suite d'un oubli de déclaration de la part de ses parents et des témoins, il fut déclaré né Joseph Elie Ressel le {{date-|10 février}} à la colonie de Villa Clara en Argentine. Si Ressel a bien été corrigé en Kessel, sa mère n'a jamais réussi à faire changer la date{{sfn|Weber|2019|loc=Argentine}}.}} à Villa Clara (Entre Ríos, Argentine) et mort le 23 juillet 1979 à Avernes (Val-d'Oise), est un romancier, grand reporter, aventurier, résistant et académicien français. Engagé volontaire en France comme aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire, L'Équipage, publié à 25 ans. Dès lors, son œuvre romanesque se nourrit de l'aventure humaine dans laquelle il s'immerge, à la recherche d'hommes exceptionnels. Après la guerre, il se consacre en parallèle au journalisme et à l'écriture romanesque. Il participe à la création de Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l'un des plus importants de l'entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff. Il publie notamment Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il rencontre Henry de Monfreid. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres. Il y compose et coécrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans, qui devient l'hymne de la Résistance, et écrit L'Armée des ombres en hommage à ses combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation. Après la Libération, il retourne aux voyages — dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef-d'œuvre romanesque, Les Cavaliers, ou encore Le Lion, qui rencontre un immense succès. Il se consacre aussi au devoir de mémoire et d'amitié en écrivant la biographie d'hommes comme le Dr Kersten, dans Les Mains du miracle, ou Jean Mermoz. Il est élu à l'Académie française en 1962.