Syracuse

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cocottesminute productions & ARTE G.E.I.E , <br/>

En éthologie, la démocratie se réfère à des espèces animales au sein desquelles chaque individu participe à la prise de décision. Les biologistes eux-mêmes utilisent cette expression. L'étude de ces "démocraties animales" nous révèle l'origine naturelle du comportement de prise de décision collective. "Ces comportements démocratiques peuvent s'expliquer par la nécessité de maintenir la cohésion du groupe. Si l'organisation était trop despotique, certains animaux quitteraient le groupe, et ce dernier perdrait ses avantages", souligne Cédric Sueur, chercheur à l'Université de Strasbourg et spécialiste de l'analyse des comportements collectifs. Récemment découverts par les éthologues, ces processus de consensus et de collaboration semblent beaucoup plus répandus dans le monde vivant qu'on ne l'imaginait. C'est parce que ces systèmes sont très complexes que la série "Démocraties animales" a été réalisée en deux parties, afin d'aborder deux grands types de sociétés animales. Épisode 1 "Le peuple gouverne" : La majorité est un gage de survie plus efficace que toutes les tyrannies. Des espèces composées de dizaines, centaines voire milliers d'individus prennent leurs décisions démocratiquement sans suivre un leader. Voyage à la rencontre des animaux européens chez lesquels les individus "votent" avant d'agir. Épisode 2 "Le chef consulte" : Lorsque nécessité fait loi dans le monde sauvage, coopérer devient indispensable. Au Kenya, en Afrique du Sud ou encore au Botswana, parmi les sociétés animales les plus hiérarchisées, le chef consulte les membres de son groupe. Chaque espèce procède à sa façon pour faire entendre son point de vue à son leader.<br/>