La Cathédrale de Reims

Edité par H. Laurens. Paris - [19--]

Collection : Petites monographies des grands édifices de la France ; , 8

Type de document
Consultable sur demande
Langue
français
Sujets
Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Suggestions

Du même auteur

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements. 39 bis, Reims. Collection P[rosper] Tarbé, 39 bis | Demaison, Louis

Catalogue général des manuscrits des biblioth...

Demaison, Louis | Documentaires Adultes | Plon. Paris | 1909

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements, 39 bis

En savoir plus

Quatrième de couverture

La fin du cheval n'est évidemment pas celle du cheval comme espèce, mais celle du cheval comme «moteur». Lorsqu'en 1899, Pierre Giffard publie La Fin du cheval, essai historique et polémique illustré par Albert Robida, cela s'inscrit dans un moment où s'impose une bascule technique, économique et sociale quasi définitive dans l'univers industriel de la fin du XIXe siècle : la perte de toute légitimité accordée à la traction animale comme mode de transport. La locomotive, la bicyclette et l'automobile invalident alors inexorablement l'équidé qui, même dans les campagnes, entame un irrésistible déclin. Aussi, Pierre Giffard cultive la nostalgie de cet univers fait de sensations, d'attentes, de gestes ou de désirs grâce auxquels l'homme et l'animal allaient l'amble dans la quotidienneté du déplacement. A sa façon, l'auteur se soumet à la loi du progrès, et la fin du cheval permet ainsi de dessiner et imaginer les locomotions du futur.

Placé au coeur de passions politiques, sous couvert de promotions concurrentes du sport cycliste et automobile, objet de la vindicte du Comte de Dion, le père de la marque automobile célèbre, et d'Henri Desgrange, l'inventeur du Tour de France, cet ouvrage, jamais réédité, était devenu introuvable. Souvent cité, plus rarement lu, La Fin du cheval vaut également par les illustrations, tout à la fois nostalgiques et visionnaires, d'Albert Robida.

Dès lors, une réédition commentée, reprenant scrupuleusement et le texte de Pierre Giffard, et les illustrations d'Albert Robida, s'imposait pour prendre enfin la pleine mesure d'un ouvrage dont l'enjeu va bien au-delà d'une simple chronique par défaut du progrès.

Biographie

Pierre-Louis Giffard, né le 1 juillet 1853 à Fontaine-le-Dun et mort le 21 janvier 1922 à Maisons-Laffitte, est un homme de lettres et un grand reporter, précurseur du journalisme moderne et pionnier de la presse sportive, qui fut aussi dramaturge, réalisateur et scénariste. En matière d'organisations sportives, il crée en 1891 la course cycliste « Paris-Brest-Paris », puis, l'année suivante, la course à pied Paris-Belfort. En 1894, il lance le concours de « voitures sans chevaux » « Paris-Rouen » et, en 1896, le « Marathon de Paris ». Alors qu'il est rédacteur en chef du quotidien sportif Le Vélo, son opposition avec le comte de Dion, sur fond d'affaire Dreyfus, est à l'origine de la naissance d'un quotidien sportif concurrent, L'Auto-Vélo, dont le directeur, Henri Desgrange, crée en 1903 le « Tour de France ».