Nagasaki : roman

Edité par Stock. Paris - 2010

Collection : Bleue

Type de document
Romans adultes
Langue
français
Descr. physique
1 vol. (107 p.) ; illustrations en noir et blanc ; 18 x 12 cm
Note générale
  • Grand prix du roman de l'Académie Française 2010
1er mention de responsabilité
  • Eric Faye
Résumé
  • Shimura-san vit seul dans une maison à Nagasaki. C'est un homme ordinaire dont la vie est marquée par l'ordre et la mesure. Depuis quelque temps, il remarque que de la nourriture disparaît de ses placards. Il installe une caméra et finit par apercevoir l'intruse. Après un temps d'observation, il appelle la police qui arrête cette femme : elle avait trouvé refuge chez lui au cours de son errance.
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Quatrième de couverture

Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets.

Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.

«Comme je l'apprendrais plus tard lorsqu'un inspecteur me rappellerait, les agents avaient trouvé porte close chez moi. Aucune fenêtre ouverte, ce qui les avait étonnés. Après avoir forcé la serrure, ils avaient été plus intrigués encore de ne mettre la main sur personne à l'intérieur. Or tout était bien fermé. Croyant à une farce, ils avaient failli repartir tout de suite. L'auteur de cette plaisanterie l'aurait payé cher, monsieur Shimura, me ferait-il remarquer. Par acquit de conscience, toutefois, ils avaient fouillé chaque pièce. C'est dans la dernière, la chambre aux tatamis...»

Biographie

Éric Faye a publié chez Stock Croisière en mer des pluies (1999), Les cendres de mon avenir (2001), La durée d'une vie sans toi (2003), Mes trains de nuit (2005), Le syndicat des pauvres types (2006), L'homme sans empreintes (2008) et Nous aurons toujours Paris (2009).

Source : Electre

Avis

Avis des lecteurs

  • Nagasaki 3/5

    Effectivement un goût d’inachevé, il y a sans doute une raison… Quoiqu’il en soit ,ce livre est lu d’une traite, on entre parfaitement dans le personnage, c’est pourquoi lorsqu’il disparaît du récit on est choqué.

    MARRANNES, GUILLEMETTE - Le 27 novembre 2022 à 21:03
  • Un goût d'inachevé 2/5

    Ce petit roman prend pour point de départ un fait divers réel rapporté en 2008 par plusieurs journaux japonais. Aussi, l’auteur a choisi le situer son histoire au japon mais le décor reste très discret et au final tout ceci aurait pu se passer n’importe où, même si le titre du livre pourrait laisser penser le contraire. Par contre, la sobriété et l’efficacité du style évoque bel et bien le pays du Soleil-Levant, aucune digression, aucune futilité, on se concentre sur l’essentiel, le cœur des faits et des pensées, et rien d'autre. Ça donne un récit très simple mais plutôt troublant dans le fond, quand on s’imagine dans la situation. Ou plutôt, les situations, car le trouble est présent tant du point de vue du narrateur que de celui de l’intruse. Au-delà du fait divers, le lecteur se retrouve face à deux destins qui se frôlent, deux solitudes qui se superposent par hasard sans jamais toutefois se rencontrer réellement. Pour ma part, je n’ai pas été transportée par cette lecture un peu trop à l’image de l’existence terne et solitaire de Shimura-san. Cette étouffante banalité me donne le cafard même si je reconnais l’intérêt de la question de fond sur la place de l’humain dans cette société individualiste. La partie que j’ai préférée, la plus vivante à mes yeux, est la lettre de la clandestine qui vient clore le roman tout en laissant un goût d’inachevé puisque nous ne connaîtrons jamais la réaction que ce courrier provoquera chez Shimura-san. Bref, c’est aussi déprimant que peut l’être la vie, parfois…

    KOCH, REBECCA - Le 29 septembre 2015 à 08:44