Charline Collette
CHARLINE COLLETTE
Après une enfance dans un petit village franc-comtois, Charline Collette étudie la gravure à l’école Estienne, la BD à Angoulême, la sérigraphie aux Beaux-Arts de Paris, l’illustration aux Arts décoratifs de Strasbourg et les sciences politiques à Strasbourg. Elle termine ses études en 2013 et publie son premier livre en janvier 2015 J’ai mal partout ! (Le Baron Perché, 2015). Elle se consacre depuis entièrement au dessin et à la peinture en combinant techniques traditionnelles et outils numériques.
Elle a récemment publié (L’Agrume, 2020), Bolide (L’Articho, 2018) et Au bois (Les Fourmis Rouges, 2020), qui vient de recevoir le prix Révélation Livre Jeunesse de l’ADAGP.
QUELQUES-UNS DE sES TITRES
Les animations
Aucun résultat.
5
5 questions à Charline Collette
1. Pourquoi es-tu illustratrice ?
J'ai commencé par faire des études de sport puis de philo, pour finir en gestion de la culture, donc on ne peut pas dire que l'envie de devenir illustratrice était très claire pour moi depuis le début. C'est devenu mon métier petit à petit, a force de dessiner, de collectionner des livres et de me passionner pour le travail de grands pédagogues comme Paul Faucher ou Frantisek Bakule.
Aujourd'hui je suis auteure-illustratrice mais peut-être que je ferai autre chose plus tard, en fonction de ce que j'aurai envie de raconter. Je suis de plus en plus attirée par la peinture et le documentaire d'auteur, qui sait si je ne changerai pas de voie d'ici quelques temps…
2. Peux-tu donner 3 conseils aux illustrateurs en herbe ?
- CONSEIL n°1
Ne rechignez pas à prendre du bon matériel (on ne fait pas de bon pain sans bon blé ni sel de qualité) cela dit : un matériel trop couteux sera intimidant, il faut pouvoir rater une image sans s'arracher un bras pour acheter à nouveau du beau papier et des aquarelles extra-fines… Mon conseil : Travaillez sur des petits formats et recyclez les chutes, peignez sur le dos des images ratées, faites vous-mêmes vos mélanges de couleur… En somme : bricolez !
- CONSEIL n°2
Dessinez, lisez, observez, dessinez, lisez, dessinez, observez…
- CONSEIL n°3
Peut-être que mon dernier conseil serait d'essayer de prendre la création d'images comme un jeu dont la règle principale serait d'agencer au mieux des couleurs avec des couleurs, des formes avec des formes, jusqu'à trouver une sorte d'équilibre dynamique qui puisse inviter le lecteur à circuler dans l'image, à se mettre en mouvement.
3. Quelles sont tes techniques d’illustration ?
Avant tout la gouache, pour ses couleurs, mais je travaille aussi au trait avec des feutres, au crayon ou à l'ordinateur. Il m'arrive aussi de faire des gravures, de l'aquarelle ou autre, la technique dépend bien souvent du projet lui-même, de ce dont il a besoin.
4. Comment naissent tes personnages ?
Un peu par hasard, je ne fais pas de recherches de personnages, je les dessine comme ils viennent lorsque j'imagine une histoire. Bien souvent je me rends compte après coup qu'ils sont très inspirés par ceux que je côtoie…
5. À quelle question souhaiterais-tu répondre ?
Une collection d'albums pour la jeunesse incontournable ?
- Les enfants de la terre, collection lancée en 1948 par Paul Faucher.
J'ai commencé par faire des études de sport puis de philo, pour finir en gestion de la culture, donc on ne peut pas dire que l'envie de devenir illustratrice était très claire pour moi depuis le début. C'est devenu mon métier petit à petit, a force de dessiner, de collectionner des livres et de me passionner pour le travail de grands pédagogues comme Paul Faucher ou Frantisek Bakule.
Aujourd'hui je suis auteure-illustratrice mais peut-être que je ferai autre chose plus tard, en fonction de ce que j'aurai envie de raconter. Je suis de plus en plus attirée par la peinture et le documentaire d'auteur, qui sait si je ne changerai pas de voie d'ici quelques temps…
2. Peux-tu donner 3 conseils aux illustrateurs en herbe ?
- CONSEIL n°1
Ne rechignez pas à prendre du bon matériel (on ne fait pas de bon pain sans bon blé ni sel de qualité) cela dit : un matériel trop couteux sera intimidant, il faut pouvoir rater une image sans s'arracher un bras pour acheter à nouveau du beau papier et des aquarelles extra-fines… Mon conseil : Travaillez sur des petits formats et recyclez les chutes, peignez sur le dos des images ratées, faites vous-mêmes vos mélanges de couleur… En somme : bricolez !
- CONSEIL n°2
Dessinez, lisez, observez, dessinez, lisez, dessinez, observez…
- CONSEIL n°3
Peut-être que mon dernier conseil serait d'essayer de prendre la création d'images comme un jeu dont la règle principale serait d'agencer au mieux des couleurs avec des couleurs, des formes avec des formes, jusqu'à trouver une sorte d'équilibre dynamique qui puisse inviter le lecteur à circuler dans l'image, à se mettre en mouvement.
3. Quelles sont tes techniques d’illustration ?
Avant tout la gouache, pour ses couleurs, mais je travaille aussi au trait avec des feutres, au crayon ou à l'ordinateur. Il m'arrive aussi de faire des gravures, de l'aquarelle ou autre, la technique dépend bien souvent du projet lui-même, de ce dont il a besoin.
4. Comment naissent tes personnages ?
Un peu par hasard, je ne fais pas de recherches de personnages, je les dessine comme ils viennent lorsque j'imagine une histoire. Bien souvent je me rends compte après coup qu'ils sont très inspirés par ceux que je côtoie…
5. À quelle question souhaiterais-tu répondre ?
Une collection d'albums pour la jeunesse incontournable ?
- Les enfants de la terre, collection lancée en 1948 par Paul Faucher.