"C’est presque au bout du monde" de Mathieu Amalric, France, 2015, 16min

Localisation : Médiathèque Albert Camus
Catégorie : Projection
Public : Tout public
Cycle thématique : Couleurs de la Voix
Conditions : Entrée libre
  • - Le 16/12/2023 de 15:00 à 15:30

“Dans “C’est presque au bout du monde”, j’explore un mystère qui me fascine : d’où viennent ces voix inhumaines ? Où, dans le corps, la troublante anomalie du chant prend-elle sa source ? La vibration, l’air, le son… Entre le cri du bébé, l’envoûtement de la berceuse, l’effroi de l’héroïne hitchcockienne sous la douche, la respiration au travail ou les râles de la jouissance, Barbara Hannigan me souffleraitelle la voie ?.” - Mathieu Amalric

Couleurs de la Voix

Du 7 octobre au 21 décembre, en famille, entre amis ou en solo, vous êtes invités à entendre les voix des auteurs, créateurs, musiciens, et à faire entendre la vôtre à travers un panel de rencontres, ateliers, expérimentations !


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Biographie

John Roderigo Dos Passos, né le 14 janvier 1896 à Chicago et mort le 28 septembre 1970 à Baltimore, est un écrivain et un peintre américain. Figure iconique de la Génération perdue, Dos Passos est connu pour son œuvre littéraire dans laquelle il commente les événements turbulents du XXe, lui donnant la réputation d'un critique acharné de la politique et du mode de vie américain. Proche des libertaires pendant l'affaire Sacco et Vanzetti,, il développe des sympathies communistes dans les années 1920 et 1930, mais change de cap après qu'un de ses meilleurs amis, José Robles, fut exécuté par les staliniens pendant les journées de mai 1937 à Barcelone lors de la guerre civile espagnole. John Dos Passos utilise les techniques du réalisme et du courant de conscience dans son analyse pessimiste de la société. Il y décrit la vie de quelques personnages de différentes classes sociales, leurs espoirs et leurs désillusions, se rapprochant ainsi d'un certain réalisme socialiste qu'il ne renie pas, avouant une admiration sans faille pour Eisenstein. De là sans doute est venu ce terme de « littérature cinématographique » dont de nombreux critiques ont qualifié ses livres. Au cours d'une longue carrière faite de succès, Dos Passos écrit quarante-deux romans, des poèmes, des essais, des pièces de théâtre et crée plus de quatre cents œuvres d'art. On retiendra surtout de lui Manhattan Transfer et sa trilogie U.S.A., écrits dans les années 1920 et 1930, période où il est au faîte de sa gloire littéraire.