Un hiver à Wuhan : récit

Edité par Verticales. Paris - 2020

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Avis des lecteurs

  • Alexandre Labruffe: Un hiver à Wuhan 1/5

    L'unique personnage du livre, c’est à dire l’auteur, puisqu’il se nomme dans le cours de l’ouvrage, a eu la malchance d’étudier le chinois dans sa jeunesse, ce qui l’a conduit à développer une carrière professionnelle en Chine, une première fois, semble-t-il au service d’une firme française de contrôle de la qualité, puis ensuite comme attaché culturel. Les vingt-cinq ou trente premières pages sont surprenantes et accrocheuses à la fois par le style et par le contenu. Le style est caractérisé par son décousu intentionnel, une écriture incisive, agressive, et très souvent ironique (l’humour sur le dos d’autrui) au détriment des Chinois et de la Chine. Concernant le contenu, il nous confirme ce que l’on apprend de plus en plus clairement, désormais, sur les méfaits du capitalisme d’État chinois, et les dégâts de la croissance effrénée qui en résulte, en particulier sur l’environnement. C’est brutal, précis, sans nuance et particulièrement impressionnant car marqué par l’accent du vécu... Plus spécifiquement, ces premières pages font référence au séjour du personnage à Wuhan au moment de l’apparition de la pandémie, ce qui présente évidemment un intérêt particulier. L’auteur en tire d’ailleurs le titre de l’ouvrage, même si celui-ci porte largement par la suite, et de façon un peu mélangée, sur des séjours antérieurs et en d’autres lieux. Mais au bout de 20 ou 30 pages, on commence à se lasser. On se lasse d’abord de cet amour-détestation masochiste constant de la Chine et des Chinois (et des chinoises). En paraphrasant Jean Yanne, on pourrait dire: Tout le monde il est moche! tout le monde il est méchant! On se lasse de ce texte constamment démantelé, et désordonné (« savamment fragmenté » prétend une critique). On se lasse d’une obsession hypocondriaque, qui est peut-être de commande. Terminer ce livre a été un pensum, bien qu’il soit court et plein de blancs. C’est dommage car cela atténue beaucoup la force du vécu. Ce livre méritait-il un « coup de cœur » de la Médiathèque ?On peut en être surpris.

    BOISSON, JEAN-MARIE - Le 28 octobre 2021 à 18:32