Rencontre avec deux rédacteurs de Positif : Alain Masson et Laetitia Mikles

Date de publication ou de production : 08/12/2022

Collection : Conférences

Type de document
Vidéo
Langue
français
Descr. physique
1 fichier vidéo numérique ; mp4
Sujets
Résumé
  • Positif fête ses 70 ans ! Depuis son premier numéro en mai 1952, la revue Positif n’a eu cesse de défendre une vision du cinéma, engagée et indépendante.A l’occasion des 70 ans de la revue, la médiathèque centrale Émile Zola accueillent deux de ses rédacteurs – Laetitia Mikles et Alain Masson pour fêter cet anniversaire.Rencontre animée par le Ciné-club Jean Vigo de Montpellier.

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Quatrième de couverture

Lucrèce
De la nature des choses

Lucrèce (Ier s. av. J.-C) compose en latin son célèbre poème, De rerum natura, à la gloire d'Épicure et de sa philosophie.

Dans ce texte fondateur, Lucrèce vise l'apaisement moral de l'homme en donnant la plus grande force persuasive à la parole philosophique salvatrice, celle qui mène au bien et éloigne des maux, qui guérit des peurs vaines - celle de la mort en particulier. Doctrine d'une richesse exceptionnelle et oeuvre littéraire majeure, ce poème se donne comme une oeuvre totale, où le vrai s'allie au beau. La traduction de Bernard Pautrat propose une transposition à la fois précise et poétique, qui permet d'appréhender dans notre langue le style philosophique propre à Lucrèce.

Biographie

Lucrèce (en latin Titus Lucretius Carus) est un poète et philosophe latin du {{-s|I|er}} (peut-être 98-55), auteur d'un seul ouvrage en six parties, le De rerum natura (De la nature des choses, qu’on traduit le plus souvent par De la nature), un long poème en style épique (hexamètre dactylique) qui décrit le monde selon les principes d'Épicure. C’est essentiellement grâce à lui que nous connaissons l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité, l'épicurisme, car des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive, il ne reste pratiquement rien, sauf trois lettres et quelques sentences. Si Lucrèce expose fidèlement la doctrine de son maître, il se met à la défendre avec une âpreté singulière. On entend dans son vers les spectres qui s'appellent, dit Victor Hugo. Il vit dans une époque troublée par les guerres civiles et les proscriptions (massacres de Marius, proscriptions de Sylla, révolte de Spartacus, conjuration de Catilina). De là, les pages sombres du De rerum natura sur la mort, le dégoût de la vie, la peste d’Athènes, de là aussi sa passion antireligieuse qui s’en prend avec acharnement aux cultes et aux prêtres des religions romaines de son époque, passion que l’on ne retrouve pas dans les textes conservés d’Épicure, même si celui-ci critique la superstition et même la religiosité populaire. Il propose de se soustraire aux craintes induites par les sphères religieuses, auxquelles il oppose une approche rationnelle du monde fondée sur la compréhension de la physiologie ou science de la nature. Ainsi, il explique de façon matérielle les objets et le vivant, qui prennent forme via des combinaisons aléatoires d'atomes dans le vide. Surtout, Lucrèce unit à la science épicurienne, souvent difficile, la douceur et la dimension visionnaire de la poésie.

Avis

Avis des lecteurs

  • 5/5

    AUBERT, JEAN - Le 05 avril 2025 à 18:33