Los Olvidados. Les Hurdes

Edité par Films sans Frontières, [éd.] - 2001 Date du film : 1950, Mexique

Collection : Collection Auteurs

Type de document
Films
Langue
castillan, espagnol
Descr. physique
1 DVD vidéo monoface zone 2 (1 h 20 min) ; n. et b. (PAL), son. (Mono d'origine)
Sujets
Note générale
  • Los Olvidados (1950) : Luis Alcoriza, scénario ; Rodolfo Halffter, mus. ; Estela Inda, Miguel Inclan, Alfonso Mejia, Roberto Cobo, acteurs
  • Bonus : Filmographie ; Fiche Historique ; Fin Alternative inédite
1er mention de responsabilité
  • Luis Buñuel, réal., scénario
Résumé
  • Los Olvidados : Jaibo et sa bande écument une banlieue pauvre de Mexico et s'acharnent sur un aveugle puis sur un cul-de-jatte. Jaibo veut se venger de Julien qui l'aurait dénoncé. On retrouve le cadavre de Julien. Le jeune Pedro est envoyé dans une ferme-école et se fait voler de l'argent par Jaibo. Las Hurdes (Terre sans pain) : Description des habitants de Las Hurdes, village retiré de l'Estremadure, la région la plus misérable et la plus arriérée d'Espagne, non loin de la frontière portugaise. La violence objective des images est soulignée par un commentaire faussement neutre qui creuse la distance entre le spectateur et ceux qui apparaissent à l'écran. Tourné en 1932, interdit par le gouvernement républicain, le film ne sera montré qu'en 1937.
Lieux
Autre titre
  • Terre sans pain (Titre parallèle)
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Biographie

Luis Buñuel Portolés (/ˈlwiz βuˈɲwel/), né le 22 février 1900 à Calanda (Aragon, Espagne) et mort le 29 juillet 1983 à Mexico, est un réalisateur, scénariste et acteur espagnol naturalisé mexicain. Buñuel se fait connaître, dans les dernières années du cinéma muet, comme metteur en scène surréaliste d’avant-garde, travaillant aux côtés de Salvador Dalí et du groupe surréaliste parisien autour d’André Breton ; sa création la plus marquante de cette époque est le court métrage Un chien andalou de 1929, qui fait scandale. Il tourne ensuite, après une interruption de quinze ans, des films dans quasiment tous les genres cinématographiques — film expérimental, documentaire, mélodrame, satire, comédie musicale, comédie, film romantique et historique, fantastique, policier, film d’aventures, et même western — composant une œuvre insaisissable, inégale, réfractaire à toute récupération idéologique, d’un caractère souvent iconoclaste et subversif, mais où la dénonciation d’une bourgeoisie figée et hypocrite constitue l’un de ses thèmes de prédilection, ce qu’illustrent en particulier L'Ange exterminateur (1962), Belle de jour (1967) et Le Charme discret de la bourgeoisie (1972). Ainsi que le note l'écrivain Jean Collet : Buñuel est le peintre des contrastes violents, de l’ombre et de la lumière, de la nuit et du jour, du rêve et de la lucidité. Entre ces extrêmes, il cherche la plus grande tension. Il filme les fantasmes avec la caméra la plus terre-à-terre. Il est matérialiste quand il parle de Dieu, exalté, révolté quand il parle de la société des hommes. En raison de ses convictions politiques et des obstacles imposés à sa création par la censure franquiste, il a préféré s’exiler et a tourné la majeure partie de son œuvre en France et au Mexique — dont il a pris la nationalité en 1951. Buñuel est considéré comme l’un des réalisateurs les plus importants et les plus originaux de l'histoire du cinéma.