Le diable, tout le temps : roman

Edité par Albin Michel. Paris - 2012

Collection : Terres d'Amérique

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Avis

Avis des lecteurs

  • Une bonne grosse dose d’Amérique white trash 5/5

    ♫ White Americaaa, I could be one of your kids, white Americaaa ♫♫ … Oups, attendez, je coupe le son et je suis à vous. Oh Bonne Mère (comme dirait ma grand-mère), je me demande pourquoi j’ai attendu tant de temps pour lire ce livre ! Pas grave, je me suis rattrapée en dévorant les pages comme une vorace. C’est tout bonnement époustouflant, on se prend en pleine face une bonne grosse dose d’Amérique white trash dans toute sa splendeur et attention, c’est pas joli joli, je vous préviens. Coeurs purs et âmes sensibles abstenez-vous, ici on croise tous les tordus, les laissés-pour-compte, les obsédés sexuels, les méchants minables et les vrais salopards que l’on sait (si si, on le sait, non non ce n’est pas un cliché) peupler le fin fond des Etats-Unis. Et ça ressemble à la fin du monde, carrément, ou en tout cas il faudrait que le monde finisse, ça vaudrait mieux, s’il doit vraiment ressembler à ça… Au fil des pages, on observe cette tripotée de paumés qui se démènent pour essayer de tirer leur épingle du jeu mais au final, comme tous les dés sont pipés, tout le monde perd. Et quand je dis tout le monde, c’est tout le monde. Et quand je dis perdre, c’est tout perdre. Déjà qu’ils avaient pas grand chose à la base hein. Alors oui c’est sûr, ce n’est pas La petite maison dans la prairie ici et oui, ça doit forcément être un coup du diable (tout le temps), j’en mettrais ma main au feu. Le découpage des chapitres est parfait, il nous permet de suivre plusieurs intrigues dont on se doute qu’elles finiront fatalement par converger pour le meilleur ou pour le pire. Bah non en fait, uniquement pour le pire, c’est mieux comme ça. Et tout converge effectivement, la croisée des chemins prenant ici la forme d’un pouce levé sur le bord d’une route quelque part au milieu du grand rien que sont les campagnes américaines. Mais stop, je ne dis rien de plus sur le sujet, ce serait dommage de trop vous en dévoiler (message subliminal : lisez le livre). Un truc que j’ai vraiment apprécié, c’est que l’auteur ne cherche pas à justifier le comportement de ses personnages, il ne prend pas la peine de leur trouver des circonstances atténuantes, il se contente de les regarder - et donc de nous les montrer - en train de s’échiner à essayer de vivre leur misérable existence. Pas de côté moralisateur non plus, ouf. Alors voilà, c’est diaboliquement bon, je suis fan et j’attends le nouveau D. R. Pollock avec impatience (et tant mieux parce c’est pour bientôt).

    REBBY - Le 04 octobre 2016 à 14:24