Le Coran

Edité par PUF. Paris - 2014

Collection : Que sais-je ? ; , 1245

Type de document
Documentaires Adultes
Langue
français
Descr. physique
1 vol. (128 p.) ; 18 x 12 cm
1er mention de responsabilité
  • François Déroche
Mention d’édition
  • Nouvelle édition
Résumé
  • Le Coran est constitué des révélations reçues par le prophète Mahomet entre 612 et 632. L'ouvrage explique dans quelles conditions historiques et politiques est apparu le Livre sacré des musulmans. Il décrit le style et analyse la structure du livre religieux divisé en chapitres, sourates et subdivisé en versets. Son enseignement et sa place dans la société sont également étudiés. ©Electre 2014
Public destinataire
  • Tout public
Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Suggestions

Du même auteur

Le livre manuscrit arabe : préludes à une his...

Déroche, François | Documentaires Adultes | Bibliothèque nationale de France. Paris | 2004

Etudie l'histoire du livre arabe qui commence par la mise par écrit, vers le milieu du VIIe siècle, des révélations reçues par Muhammad. Cette histoire est avant tout celle du Coran qui influença la tradition livresque arabo-musul...

Le Coran

Déroche, François. Auteur | Documentaires Adultes | PUF. Paris | 2008

Le Coran est constitué des révélations reçues par le prophète Mahomet entre 612 et 632. L'ouvrage explique dans quelles conditions historiques et politiques est apparu le Livre sacré des musulmans. Il décrit le style et analyse la...

Manuel de codicologie des manuscrits en écrit...

Déroche, François | Documentaires Adultes | Bibliothèque nationale de France. Paris | 2000

En savoir plus

Quatrième de couverture

Le cadre invente la peinture et contribue à la naissance d'un concept qui a révolutionné les domaines du religieux, du politique et de l'imaginaire. Consacrés par la maîtrise de la perspective, l'évolution de la position sociale du peintre et les instances de pouvoir, la peinture et ses artifices servent de métaphore à la représentation jusqu'à renoncer devant la photographie. Dès qu'il est devenu un objet autonome, le tableau dans son cadre contient virtuellement les prémices des crises qui suivront.

Des théories platoniciennes qui condamnent la peinture comme incapable de produire des vérités, jusqu'au dogme romantique qui attribue à l'art la capacité d'exprimer la vérité de l'intériorité, c'est bien la réflexion inaugurale d'Alberti qui fonde «un examen tout à fait nouveau de l'art de peindre.» La théorie de la vision développée dans les écrits de Descartes, corrobore les modalités de cet apparaître pour le moins paradoxal puisqu'il décline l'être de la situation dans la situation. L'art, qui fut langage commun de l'inaction sociale, comme l'écrit Guy Debord dans La société du spectacle, se constitue en entité indépendante dès qu'il émerge de son univers religieux, et devient une production individuelle d'oeuvres autonomes. Mais il marque alors le commencement de sa dissolution et de sa désagrégation qui se réorganisent dans le spectaculaire intégral de la société contemporaine.

Le cadre de la peinture, qui témoigne d'engagements, d'évolutions professionnelles et de configurations disciplinaires, évolue donc entre subjectivité et objectivité. La peinture, comme l'art en général, montre cette dynamique qui revendique l'énonciation de sa propre vérité objectivée. Le jeu qui s'établit entre ces paramètres, annonce tantôt la fin de l'art pictural ou parfois son retour, interroge le sens de l'oeuvre, analyse ses conditions fondatrices. Il décompose l'effet produit sur le spectateur par un objet tableau que personne ne sait plus définir sous les effets multiples de sa reproductibilité qui ont détruit son essence et son existence. L'artiste et l'oeuvre sont alors définitivement absorbés par le corps sociétal, ses institutions, ses publics.

L'activité du peintre construit une réalité qui loin de se borner à imiter la nature ou à représenter un idéal, crée une image paradoxale qui contribue malgré elle au dévoiement de l'art par l'invention de son objectivité. Le cadre de la peinture renvoie celle-ci à ses propres interrogations, à ses propres ruptures et à ses limites.

Biographie

Patricia Signorile est maître de conférences à l'Université Paul Cezanne (Aix-Marseille III). Ses recherches portent sur les processus de création artistique et les faits de culture. Elle a notamment collaboré à l'édition critique des Cahiers de Valéry (Paul Valéry, Cahiers (1894-1914), Gallimard, 1992, 1994) et au collectif Les limites de l'oeuvre (éds, Michel Guérin et Pascal Navarro, P.U.P. 2007). Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages : Paul Valéry philosophe de l'art, Vrin, 1993 ; Descartes, Milan, 1997 ; La pensée, la trace, éd. Patricia Signorile, P.U.P., 2000 ; Transversales. éd. Patricia Signorile, P.U.P., 2000 ; Hommage à Simon Lantiéri, philosophe et humaniste, éd. Patricia Signorile, P.U.P., 2001 ; Valéry et la Méditerranée, éd. Patricia Signorile, Edisud, 2006.

Source : Electre