Syracuse

<p><strong>Sur Lointemps, les hommes ont disparu il y a un millier d’années, victimes d’une pandémie. Les femmes, elles, ont survécu.</strong><br/><br/>Elles ont pleuré les morts, puis les ont oubliés. Elles ont su s’adapter, trouvant le moyen de procréer seules et de donner uniquement naissance à des filles. Ainsi, les femmes ont érigé une société différente. Sans hommes. Lointemps est un monde où les femmes sont l’humanité tout entière.</p><p>Pourtant, dans le multivers, d’autres variantes se sont imposées, avec leurs personnages qui s’entrecroisent : outre Janet, venue du Lointemps futuriste, il y a Joanna, issue du New York sexiste des années soixante-dix, Jeannine, vivant dans un univers où la Seconde Guerre mondiale n’a pas eu lieu, et Jael, combattante de la Gynée en guerre contre le Virland masculiniste. Tout commence en 1975, lorsque Janet apparaît brusquement sur Broadway...</p><p><strong>L’avis de l’éditeur</strong><br/><strong>Joanna Russ</strong> a écrit l’un des romans les plus authentiques, les plus novateurs et les plus saisissants de la SF américaine ; maniant l’ironie, elle y dénonce la condition des femmes dans nos sociétés patriarcales. Et s’interroge sur les moyens d’y mettre fin.<br/>Seule une autrice aussi éveillée aux questions féministes peut s’exprimer avec une telle audace, et seule la science-fiction peut imaginer des sociétés aussi résolument autres.</p><p>En six romans et quatre recueils de nouvelles, <strong>Joanna Russ</strong> s’est imposée comme l’une des grandes voix de la science-fiction nord-américaine. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires (<strong>Nebula</strong> 1972,<strong> Hugo</strong> et <strong>Locus</strong> 1983, <strong>Alice B. Readers</strong> 2008, <strong>Solstice</strong> 2014).</p><p>« Il y a, dans l’œuvre de Ms<strong> Russ</strong>, une colère palpable, mais elle est agrémentée d’esprit et d’humour. » - <em><strong>The New York Times</strong></em><br/>« Ce roman m’a stupéfiée. » - <strong>Sofia Samatar</strong></p>