Syracuse

«&nbsp;Menacés par les fanatiques, censurés par les lâches, les esprits libres de tous les continents n’en finissent plus de se battre, sur tous les fronts, pour maintenir un monde éclairé. La lumière qui les guide s’appelle le droit au blasphème.&nbsp;»<br/><em>Caroline Fourest</em><br/>&nbsp;<br/>&nbsp;<br/>Après l’immense émotion qui a suivi l’attentat contre <em>Charlie Hebdo, </em>Caroline Fourest revient sur ces voix qui, au nom de la «&nbsp;responsabilité&nbsp;», de la peur d’&nbsp;«&nbsp;offenser&nbsp;» ou du soupçon d’&nbsp;«&nbsp;islamophobie&nbsp;», n’ont pas voulu «&nbsp;être Charlie&nbsp;».<br/>Dans cet essai pédagogique sans concessions, elle recadre les débats sur la liberté d’expression et alerte sur les dangers d’une mondialisation de l’intimidation. Elle clarifie la ligne de fracture entre laïcitéà la française et relativisme anglo-saxon. Entre droit au blasphème et incitation à la haine. Entre Charlie et Dieudonné. Entre rire <em>du</em> terrorisme, et rire <em>avec</em> les terroristes.<br/><br/>&nbsp;