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v

« Une lettre pour te Dire… »

votre Correspondance sur le thème: "Une rencontre..."

À l'aide des flèches, faites défiler les lettres



                                                                                                                                             Montpellier le 23/02/2021

 

  Chère rencontre,

  

Je ne sais pas si tu te souviendras de moi, mais nous nous sommes rencontré il y bien longtemps. Cela doit remonter maintenant à une vingtaine d’années, à l’auberge de jeunesse de Montpellier.

Tu arrivais d’une autre région en quête d’une nouvelle vie, tu étais jeune avec pour seul bagage ton sac à dos et quelques pièces en poche pour te payer quelques nuits.

Ton visage sympathique m’avait poussée à te parler, le temps d’une soirée on s’est raconté nos vies.

J’étais comme toi dans un tournant pas facile, sans logement mais en période d’essai à France Loisir pour obtenir un travail afin de subvenir à mes besoins primaires.

Deux jours de démarchage dans la rue afin de persuader les gens à prendre un abonnement, il était prévu que je fasse par la suite du porte-à-porte.

Cette façon de faire ne me correspondait pas du tout et c’est avec plaisir que je t’ai conseillé d’aller te présenter sachant qu’une place était à prendre et que je ne comptais pas continuer.

Nos chemins se sont séparés, mais quelques mois plus tard je t’ai revue dans un beau costume.

Tu m’as vivement remercié car il t’avait embauché, tu assurais et commencé à gagner pas mal d’argent et tu cohabitais avec un collègue de travail.

Qu’est que tu es devenu depuis ? Je me pose parfois la question quand je repense à toi.

Je n’oublierais jamais cette rencontre car elle m’aura appris qu’en donnant peu et sans le savoir on peut embellir une vie qui pourtant n’était pas si bien partie.

 

A toi, le jeune homme qui voulait s’en sortir !

Cher Grand Canyon,

Vous rappelez-vous ce jour où nous nous sommes vus pour la première fois ? Moi, je me souviens de vous, je me souviens de tout. C’était en 2011, en mai précisément. Avec mon amoureux, on a cassé la tirelire pour vivre le rêve américain. Le soir, après le travail, on sélectionnait les hôtels, les parcs, les lieux incontournables. Avec Internet, c’est facile. Doigts au clavier, nous traversions déjà votre domaine. Ici, on vous surnomme la montagne sacrée, on dit que vous détenez des pouvoirs. Alors on s’est laissés influencer, on a pris une chambre avec une vue imprenable sur les contrées qui vous entourent. Oui, Grand Canyon, avant d’arriver jusqu’à vous, on en a pris des décisions.

 Pour vivre le grand choc et la sérénité des grands espaces, on a roulé pendant des heures sous des brumes épaisses, longeant d’immenses pâturages, des forêts gigantesques. Sur la route, des remorques chargées de bois retardaient le vertige. Puis l’horizon a changé de couleur, le vent s’est mis à bousculer les dunes. Le décor que nous traversions, était grandiose. De chaque côté de la voie, tout n’était que splendeur, les roches ressemblaient à des corps dénudés, les collines étaient rouges, les régions, caillouteuses. Aux portes de votre sanctuaire, mon regard s’est figé. Capté par le grand vide, il se suffisait à lui-même, n’éprouvait pas la lassitude.

Parfois la météo devenait capricieuse mais c’est ainsi qu’avant de vous atteindre, les pics se sont faits plus cuivrés. Passé Little Colorado, mon appareil photo s’est mis à trembloter entre mes doigts fébriles. Le ciel était bas. Un vent glacial a traversé mon corps. En rassemblant mes cheveux, je me suis engagée sur un sentier bordé de souches aux formes harmonieuses. Le vent continuait de me défier, je le laissais attaquer mon visage… Je marchais vers vous sans savoir que c’est vous qui marchiez vers moi… Dès la première seconde, vous m’avez fait penser à un refuge écologique, un lieu de recueillement.
Vous étiez si beau Grand Canyon, vous m’offriez un tableau gigantesque, des perspectives inédites. Vos teintes étaient pures, éclatantes. Pendant que je vous contemplais, j’ai senti la paralysie progressive, le frisson délicieux. Depuis la rive sud où je vous admirais, vos plans se succédaient en dégradés sublimes, l'eau du Colorado dévorait l'épaisseur de vos berges. Au loin, je voyais vos couleurs comme des chevelures, vos plaines étourdissantes, vos plateaux fascinants et vos arbres géants. Plus bas, j’ai deviné la trace de vos coulées de lave, vos rivières rapides, vos précipices bleus. Devant le témoignage que vous représentiez, j’ai fait corps avec vous, prié dans votre église, plié sous votre loi. Pour percer les secrets de votre intimité, j’ai trouvé le moyen de gravir vos chemins, dominer vos cascades, dévaler vos cratères et caresser vos pierres. Le temps de m’en approprier les contours merveilleux, je me suis inclinée pour plonger dans vos gorges, vos parois verticales, vos buttes ciselées. Si je n’ai pas surpris les mouflons qui vivent dans votre antre, j’ai reconnu les branches qu’ils doivent escalader, les grottes et les cavernes où ils étaient cachés.

Vous êtes Grand Canyon le plus beau spectacle géologique de la planète, une balafre gigantesque qui traverse l’Etat de l’Arizona sans jamais le défigurer. Dans votre labyrinthe de fissures, j’ai suivi le seul cours qu’aucun prof de géo ne m’a jamais donné. De toutes les photos que j’ai faites de vous, aucune ne retranscrit votre absolue beauté, vos monts piqués d'argent et vos jardins sauvages. Dix ans après notre rencontre, vous restez le premier à m’avoir initiée à la beauté de la nature. Et de toutes les scènes qui vous ont succédé, de tous les paysages que mes yeux ont aimés, c’est à vous aujourd’hui, à vous et à vous seul que j’écris mon amour des voyages…

Isa D.

Mars 2021

Montpellier le 18/02/2021

  

Pluie fine, douce. Besoin de respirer. Dehors, nature verte. La sente est boueuse.

 

Marche lente, la jambe folle ne veut pas suivre le rythme de l’autre, tant pis.

 

Masque oublié, personne. Respire, respire

 

L’eau clapote sur les feuilles et m’envoye ses gouttelettes.

 

Rêverie, rêverie, pensées grises évaporées…

 

Sursaut, un corniaud me dépasse, revient, m’attend, seul aussi

 

La truffe est en éveil, lui aussi est venu respirer.

 

Je me tais, continue, savoure sa présence.

 

Le chemin se finit, je vais rentrer...Il a disparu.

 

Cordialement, humblement.
Anne-Marie

L’être et le paraître

La vie de tout un chacun est jalonnée de rencontres. Certaines nous rappellent des souvenirs  heureux, d’autres en font ressurgir de moins agréables. Il en est que l’on n’oubliera jamais et  beaucoup qui se sont effacées au fil du temps. C’est une rencontre, a priori anodine, que je vais  raconter. Pourtant, plus de vingt ans après, je m’en souviens encore.

Cela se passait un après-midi de janvier glacial, gare de Lyon à Paris. J’étais en avance pour  prendre mon TGV et je patientais dans un bar de la gare en buvant un café. Je vis alors arriver  et s’installer à la table jouxtant la mienne, deux personnes, dont une très connue du show  business (je dirais presque un monument), souvent citée dans les médias pour sa générosité, son  altruisme, son engagement associatif. Il avait d’ailleurs été, peu de temps auparavant, l’invité  d’une émission destinée à récolter des fonds pour aider les personnes âgées. Un reportage le  montrait même en train de visiter une maison de retraite, le regard « plein d’empathie »  semblait-il. Quelques instants plus tard, un vieux monsieur transi de froid, pas du tout aviné,
pauvrement mais proprement vêtu, entra dans le bar. Il quémandait discrètement une pièce et  semblait gêné de déranger en demandant la charité. Bien évidemment je répondis à sa sollicitation et pensais que mon voisin « si généreux » devant les caméras en ferait de même.
Or celui-ci, après un regard, que je jugeais méprisant, pour celui qui l’importunait, continua de  converser joyeusement avec son ami, totalement indifférent à cette sollicitation.

Un jeune homme, vraisemblablement étudiant (il potassait un livre de maths) et qui ne semblait  pas rouler sur l’or, proposa à ce monsieur de s’assoir à sa table et de boire quelque chose. Le  visage du vieil homme s’illumina. Il accepta et demanda un chocolat chaud. Un quart d’heure  plus tard, lorsque je partis prendre mon train, ces deux personnes étaient toujours en train de  converser.
Le vieil homme souriait. La vraie rencontre à retenir, c’était évidemment celle-là.

votre Correspondance sur le thème de l'amour ou de l'amitié

À l'aide des flèches, faites défiler les lettres

Le 27janvier 2021

Chère amour,

  

Bientôt nous fêterons nos dix années de vie commune et malgré les aléas vécus je n’ai pas vu le temps passé auprès de toi.

Je sais que par ce lien tu en as vu de toutes les couleurs et que parfois ta place dans cette famille t’est difficile.

On peut dire aujourd’hui qu’on se connaît par cœur, ce qui nous permet de tenir notre barque à flot. Même ce confinement et les 80 jours enfermés à la maison ne nous auront pas abimées, bien au contraire.

A plusieurs reprises nos aspirations ont été différentes mais notre amour réciproque nous aura fait faire des compromis pour éviter la prise de distance.

Parfois tu me mets hors de moi car tu es la seule à pouvoir me mettre à nu mais ma fierté ne le conçois pas, donc la colère fuse mais ne dépasse jamais l’entendable  pour ne pas t’écorcher.

Personne ne peut connaitre nos nuits folles, cet accord parfait au-delà du plaisir charnel.

Tu es un tout dans ma vie, mon amie, mon âme-sœur, celle qui restera à jamais dans mon cœur.

Plus besoin de te dire ces mots que beaucoup utilisent avec légèretés et qui ne sont pas assez fort pour exprimer ce que je ressens pour toi mais tu le sais…

 

Ton Amour

Maman,

Déjà 15 ans que tu nous as quittés mais ton souvenir ne s’est pas estompé. Tu étais née pour donner de l’amour, à ton époux et à tes enfants bien sûr, mais aussi à ceux qui ont croisé ta route et que tu as accueillis comme les tiens. Il suffisait de frapper à ta porte ou de passer un coup de fil. Tu as consacré une partie de ta vie à venir en aide aux autres de façon discrète, bienveillante et efficace.

Tu incarnais la mamie idéale, celle que l’on rencontre dans les belles histoires. Toujours de bonne humeur, disponible, aimante, tu avais banni le mot « réprimande » de ton vocabulaire. Passer une journée auprès de toi était pour tes petits-enfants la plus belle des récompenses.  Artiste dans l’âme, dotée d’une très belle voix, tu aurais pu, en d’autres temps ou d’autres circonstances, faire une belle carrière artistique. Tes talents de comédienne et de chanteuse, tu les as mis au service d’une maison de retraite pour distraire bénévolement, toutes les semaines pendant plus de 30 ans, les résidents qui t’adoraient. Lors des vacances scolaires, tu entrainais avec toi tes petits-enfants. Ils se rappellent tous avoir chanté, au moins une fois, devant un auditoire ravi et ému « le petit âne gris » (un classique).

Partenaire idéale pour les jeux de société, tu acceptais avec sourire le changement de règles à chaque partie. C’est avec beaucoup d’amour dans le regard que tu concédais, à chaque fois, ta défaite devant tes petits enfants adorés.

Les grands, nous fermions les yeux lorsqu’à notre insu, croyais-tu, tout ce que nous avions banni de nos tables fleurissait, comme par enchantement, sur la tienne quand tu accueillais tes petits enfants sans les parents.

Tu adorais les animaux et parfois ta maison ressemblait un peu à « l’arche de Noé ». Même les plantes n’échappaient pas à ta bienveillance. La maison était pleine de fleurs. Tu aurais réussi à faire « fleurir un morceau de bois ».
Je voudrais croire que tu es devenue une étoile, mais je n’y arrive pas. Et puis, les hommes ont abandonné tant de choses dans l’espace, tu méritais mieux que la compagnie de tous ces débris.

Tu n’auras pas eu le temps de devenir une vieille femme aux cheveux blancs. Bien trop tôt la maladie t’a frappée « en plein cœur ». Ce cœur qui s’est battu pour vivre, qui a résisté, a cessé de battre un soir de février mais sois en certaine, il bat toujours en nous.

Ta fille (Anonyme)
Chère Anna, chère amie du Nord,
Comment vas-tu depuis Noël ?

 Nous t’avons appelée car, dans ton dernier courrier, tu nous annonçais avoir contracté à 86 ans une DMLA et avoir mauvaise vue. Cependant, tu nous as dit regretter de ne plus recevoir cette année de cartes de vœux à disposer sur ta cheminée pour les contempler. « Ma vue n’est pas si mauvaise » as-tu ajouté !

Nous nous en réjouissons pour toi et t’envoyons comme promis une carte de vœux avec nos coordonnées dans le Sud.
Tu nous as appris que le propriétaire de l’ancienne maison familiale de Xavier a entrepris des rénovations. Les portes et les fenêtres ont été changées. C’est une bonne nouvelle de savoir que la maison construite par les parents de mon chéri et où il a grandi va retrouver une seconde jeunesse !

Pour le repas de Noël, des voisines et amies t’ont invitée. Nous imaginons ton bonheur, après ce deuxième confinement pénible pour la plupart d’entre nous, mais en particulier pour toi qui aime tant les relations.
Vivement que nous puissions venir te voir l’été prochain et retourner à ce petit restau sympa au bord du lac ! Nous nous y sommes régalés de moules-frites et avons dégusté de bons fromages, Maroilles et boulette d’Avesnes, arrosés d’un vin blanc sec.  L’après-midi, nous avons lézardé au soleil et observé les pêcheurs. Près des anciennes mines de charbon, nous sommes montés sur les terrils réhabilités en un beau parc planté de peupliers et recouvert d’herbe. De là-haut, la vue et le coucher de soleil étaient splendides ! Cette journée en ta compagnie nous a laissé plein de beaux souvenirs.

Ce Noël en tout cas, j’ai été heureuse de parler avec toi et d’entendre ton savoureux accent Ch’ti qui m’a transportée dans le Nord, pays d’enfance de mon chéri !
Belle année 2021 et excellente santé ! Au plaisir de te revoir aussi en forme et active l’été prochain et de retourner dans ce restau près du lac. Nous t’embrassons bien fort Xavier et moi.

Danielle

PS : Ne te sens pas obligée de nous répondre par courrier, rappelle-nous si tu préfères.
Confessions

je les aime bien tendres,
c'est plus craquant,
des noirs aux blancs
parfois café au lait.
je dois l'avouer :
plus c'est bronzé mieux c'est !
À ces conquistadors,
j'ouvre mon palais
pour un instant de bonheur.
L'histoire est brève mais intense,
laissant des traces d'amertume.
Alors j'y replonge encore,
m'abandonnant à la matière,
des bien carrés, avec des tablettes ça me plaît,
petits ou grands qu'importe,
j'les passe à la casserole.
Puis la graine essentielle est en moi,
elle chauffe mes sens, me donne tant d'énergie !
Une fois consommé, l'amour pèse sur mon corps,
grossit mon ventre.
Le temps des regrets est de brève durée,
caramel, moka, je pense déjà alliances.
Oui, je l'avoue, la grande croqueuse
de chocolat, c'est moi !

aline

votre Correspondance sur le thème du courage

À l'aide des flèches, faites défiler les lettres


A Montpellier, le samedi 14 novembre 2020

  

Chers Parents,

 Cela fait quelques mois que nous ne pouvons plus nous serrer dans les bras.

 Quelle drôle d'époque !

Il y a bien longtemps, il vous a fallu bien du courage pour affronter la guerre, les privations et les tâches quotidiennes. 
Vous nous pensiez à l'abri. Quelle drôle d'époque ! 

Mais ne vous faites pas de souci, car nous avons du courage, votre courage chaque jour pour :

Prendre soin des autres
Prendre soin de vous
Prendre soin de nous

 Nous avons du courage car vous nous avez appris à  aimer la vie et à apprécier chaque moment.

 On ne part plus en vacances, et alors ! Enfants nous allions à Palavas et c'était déjà le bout du monde. 

 Alors, pour vous, pour la vie nous resterons debout et courageux.

Vos enfants, vos petits-enfants et arrières petits enfants qui vous serrent bien fort.

 

A bientôt 

Milles baisers
Claire


Montpellier le 25/11/2020

  
Chère ami,

 Depuis longtemps je garde un secret que je n’ai jamais dit à personne.

J’avais 5 ans, peut-être 6, et je me suis dit que le chant était ma voix. Je ne dis pas ça pour faire un jeu de mots bien sûr. Puis j’ai commencé à grandir et j’ai bifurqué sur une autre voie, un peu similaire au chant : le RAP.

Voilà c’est dit, j’ai le courage de te l’avouer…

Je veux devenir une rappeuse.

Mais c’est compliqué par ce que je ne sais pas comment avoir un « manager » ou de savoir où aller.

Bon je viens de te dire un secret que tu ne dois répéter à strictement personne.

Merci beaucoup et à bientôt.

  

                                                                                     Inaya 10 ans

Montpellier le 02/12/2020

   

Chère copine,

 - Coucou ça va c’est quoi pour toi le courage

- Le courage ? Pour moi le courage c’est une valeur qui se découvre non pas quand tu nais mais en grandissant. C’est une valeur qui peut servir pour défendre des causes ou ses amis, ça peut aussi te mettre en danger mais bon ce n’est que rarement et pour toi c’est quoi le courage ?

- Pour moi ?

- Beh oui.

- D’accord, je vais te dire ce que le courage représente pour moi. Je suis d’accord avec ce que tu as dit mais je me permets de rajouter quelques petites pensées : le courage tout le monde ne l’a pas ; ce n’est pas grave bien sûr J mais pour ceux qui l’ont même s’ils se mettent en danger, grâce à leur courage ils pourront tenter quelque chose, que ceux qui ne le sont pas seront moins tentés mais bon nous ne sommes pas là pour parler de ça donc voilà tu veux rajouter quelque chose ?

- whaou tu as dit tout ce que je voulais dire :o

 Alors on en reparle bientôt, bises.

 Juliette 12 ans


Le 24 novembre 2020


Cher courage,

Au fond de nous-même sommeille un torrent, une énergie si puissante qu'elle déplace des montagnes et fait changer les espaces, rapproche les peuples et brise les portes. Un flux si sauvage et insaisissable qu'il décide lui-même de l'heure de son arrivée et de l'heure de son départ.

C'est un fruit qui se saisit sans délicatesse et dont le nectar nous transcende, nous fait bouillir le sang et grossir les tempes. C'est un fruit qui grandit à l'ombre des déceptions et de l'injustice et qui se cueille dans les moments d'adversités, fussent-ils banals.

Telle la foudre, tu frappe nos esprits et claques dans l'air nous permettant l'impossible.
Contre toute attente, tu nous fais réussir là où l'échec nous attendait les bras ouverts.
Là où, assombris par nos peurs et nos doutes, nous sommes les esclaves de nos tourments.
Là où nos faiblesses nous auraient fait fuir les épreuves des Hommes par lâcheté.

Tu es le fleuve de la résilience et le rempart de l'ignorance, tu nous permets des actes de bravoure aussi héroïques qu'ordinaires. Sauter d'un ravin ou tendre une main, se battre pour nos idées ou simplement dire qu'on aime malgré la tempête de nos différences.

Courage…

Lucas

A Montpellier le 16/11/2020

Ma Chère Bernadette,


En cette période où nous devons montrer du « courage » pour tenir face à la peur : peur du terrorisme, peur du virus, peur des défis environnementaux, peur des graves difficultés sociales, peur du racisme ... tu nous incites à réfléchir sur le courage…

J'ai donc cherché à exprimer ce que je ressens quand je dis qu'une personne a du courage.
Il y a déjà de l'admiration : j'admire ce que la personne fait ou vit parce que ce n'est pas ordinaire, c'est grand, ou c'est beau, en tout cas ça dépasse notre confort quotidien.

Je ressens aussi que la personne fait un gros effort qui impressionne car il s'inscrit dans la durée. Il y a une lutte contre la souffrance, ou pour faire aboutir une cause ou porter un projet.
Il faut donc une grande volonté et une fermeté pour tenir longtemps cet effort.

Et c'est évident que pour soutenir un tel effort, il faut des valeurs. Avoir du courage, ce n'est pas accomplir son devoir dicté par des normes sociales, morales ou religieuses. C'est une adhésion entière de la personne à ses propres valeurs où j'ai souvent reconnu la foi, l’altruisme, la générosité, l’amour. Et cet effort prolongé, souvent solitaire, fait épanouir chez la personne une profonde humanité qui la grandit.

Finalement ce simple mot « courage » cache tant de belles choses de nous. Par mon métier j'ai souvent rencontré des personnes courageuses mais je n'avais jamais analysé pourquoi je les trouvais courageuses, merci de nous avoir poussé à cette réflexion.

Si « coraje » pour certaines populations évoque « rester en vie », pour moi je trouve que « rester » est trop passif pour exprimer le courage. Je dirai plutôt « forcer la vie » car la personne courageuse imprime une énergie forte pour tenter de transformer la vie ...

Je t’embrasse, à bientôt

Mario

On le prend à deux mains, on en fait preuve, on le montre.
Il en faut souvent et on le perd parfois.
Il est nécessaire pour, et encore plus contre.
On le souhaiterait plus souvent à nos côtés ma foi.

La peur l'inspire
L'inertie l'éteint
Il efface les soupirs
Il brille d'un éclat serein

Quand la vie pleine de promesses
Nous pousse à la détresse
Il montre sa rage

Quand le monde se teinte de tristesse
Et parfois nous oppresse
Il sort de sa cage

LE COURAGE

Camille

Cher voisin d’en face,


C’est avec stupéfaction que j’ai appris la nouvelle.
La rage,
chez toi !
t’as saisi.
Quoi qu’on pense,
Cela tord le cou aux idées reçues.
En pleine face.

Triste nouvelle.
Dans le quartier, nous espérons que tu t’en sortiras.
Cette nuit, j’ai aperçu le bleu des sirènes
à travers les volets,
j’ai entendu le silence et la solitude.
Quatre-vingt-dix années plus un claquement de doigt ? Non !
Cours ! âge
avancé,
dans les limbes de la longue nuit
sans te retourner vers ceux
qui,
au dehors
luttant contre l’ennui
n’ont pas eu,
de s’arrêter,
le courage.

S’il n’est pas trop tard.

Bien à toi,
Le voisin d’en face


Mon bien cher Joseph,

 

Je sais que tu ne pourras pas me répondre mais il n’y a personne d’autre que toi  à qui je puisse raconter l’excès de mes émotions…et toi seul peut les comprendre.

Cette fois, j’en suis sûre  tu aurais été fier de moi !

 Ce matin, j’accompagnais Mathilde à l’hôpital, comme chaque matin, depuis qu’elle n’a plus de voiture.

 Nous avions fait un détour par chez Germain pour se procurer une de ces petites tiédeurs briochées   qui fondent sur la langue.

 Lorsque nous sommes arrivées, il y avait un attroupement devant la porte de l’entrée numéro trois.

« Laisse-moi là, je te rejoins au premier »

Mathilde s’est précipitée pendant que je garais la voiture, le matin il y a toujours de la place.

Une poignée de soignants tentaient de faire reculer les badauds curieux afin de prendre en charge une personne, tombée à terre.

De loin  je distinguais à peine la silhouette d’une toute jeune fille, 16 ans peut être, couchée sur le côté  les mains crispées contre elle, elle semblait prise de violentes convulsions et avait peine à respirer.

En quelques secondes, mus par une dextérité époustouflante, les médecins l’avaient déposée sur le brancard, branché une perfusion,  mis un masque à oxygène sur son visage et fonçaient à l’intérieur.

La jeune fille paraissait s’être apaisée..

C’est à ce moment-là que j’ai deviné qu’elle était enceinte …  6 mois guère plus.

Juste le temps de croiser le regard de Mathilde, elle était blême mais  elle a hoché la tête me rassurant  d’un timide sourire et elle a été aspirée par la porte d’entrée, me laissant sur le parvis sans un mot.

Elle est admirable notre fille !

Un instant égarée, je me suis dirigée vers le petit distributeur de boissons à droite du bureau d’accueil. J’avais besoin d’un café. Je n’ai obtenu, pour 1€,10 tout de même,  qu’un peu d’eau chaude avec un léger gout caféiné, mais ces quelques gorgées m’ont fait du bien.

Requinquée, je suis montée au premier par l’escalier, comme chaque jour mais pour la première fois, les marches me semblaient interminables.

Dans le couloir, feutré à la lumière couleurs pastel,  une musique douce flottait, identique à celle que l’esthéticienne diffuse dans la  salle des massages. Oui je sais que ce ne sont pas des lieux que tu fréquentais mais imagine …le bruit de l’eau qui coule, quelques notes délicates de harpe doublées  de temps à autre par une ou deux jeunes grives qui s’attardent à babiller.

Pourtant malgré ce calme apparent, on sent bien que c’est la ruche ici même si les abeilles ont appris  à bourdonner et à s’affairer en silence, on dirait même qu’elles se déplacent en glissant, quelques centimètres au-dessus du sol.

« Bonjour Madame Roche, Mathilde n’est pas avec vous ?

- Bonjour Josiane si ! Si ! Elle arrive elle a aidé à l’accueil...

- Ah oui on nous a dit !

Je l’écoute à demi, me dirigeant vers la vitre du box numéro six, il n’y a que cette vitre qui m’attire comme un aimant ce matin et j’entends  un mot sur deux que l’aide puéricultrice lâche dans du coton en poursuivant son chemin dans le couloir.

 « ...très jeune …asthme …risque … nous on est prêt»

Au bout du couloir effectivement, les abeilles se sont agglutinées près du dernier box...

Je sais.

Mais je regarde enfin à travers la vitre.

Léopold est là, recroquevillé sur le ventre comme une petite grenouille, relié à toutes ces machines qui clignotent, comme s’il jouait plusieurs parties de vieux juke box en même temps, sa tête tournée du côté du couloir, comme s’il attendait notre venue. Son bonnet, encore dix fois trop grand,  est enfoncé presque jusqu’aux yeux  le fait ressembler à un ce petit schtroumpf que Mathilde avait gagné à la fête de l’école.

Dix terriblement longues semaines … 70  jours et demi et 72 nuits …plus de mille six cent quatre-vingt-quatre heures de lutte

 1k050g plus que 950g avant la liberté tant espérée.

Je ressens soudain une énorme vague de chaleur qui apaise mon vieux corps tremblant d’admiration pour cette petite vie qui s’accroche.

Je n’ai plus le droit d’avoir peur ni de me plaindre, jamais !

Toi seul, de là où tu es tu peux comprendre ce que je ressens. Je voulais le partager avec toi.

Aujourd’hui pour la première fois depuis ton départ  je ne pleurerai pas.

 Léopold  me donne l’envie de déplacer des montagnes

 

   Ta Lucette                



Montpellier le 24/11/2020

Ma chère enfant,

Pour ton prochain exposé en classe, tu as choisi de parler du courage. A 17 ans, tu as raison de penser que ta vision est forcément différente de celle de ta grand-mère. Afin d’enrichir ta réflexion, c’est bien volontiers que je te livre, ci-après, mon ressenti.

Le courage c’est ce qui nous pousse à réaliser un geste, une entreprise difficile malgré la peur que l’on surpasse, ce n’est pas de l’inconscience.
L’acte courageux n’est pas subi, il est choisi. Le courageux sait que le danger est réel. Il n’ignore pas les risques encourus même s’il n’en mesure pas toujours l’ampleur.

Ce peut être un geste dont il sera le seul protagoniste mais bien souvent c’est un acte altruiste. D’aucuns ont tendance à qualifier de courage ce qui s’apparente plutôt à de l’audace, de la témérité. A savoir quitter volontairement une profession rémunératrice et sûre pour se remettre en question et redémarrer une vie pleine d’incertitudes mais conforme à ses vœux.

Il en va de même pour ce petit enfant qui trouve le courage d’abandonner la main de son père ou de sa mère le jour de la rentrée pour avancer vers cet univers inconnu qui démarre derrière la porte de l’école.

Il est impossible de décrire toutes les formes de courage. Parfois on peut qualifier de courageux des gestes effectués sous la contrainte. Je pense aux poilus de la première guerre mondiale. S’ils ne s’élançaient pas hors des tranchées, ils s’exposaient à mourir fusillés pour insubordination. Sortir de son plein gré, sous la mitraille, pour récupérer un camarade blessé était un authentique acte de courage. Et ils furent nombreux. Il en fallut aussi du courage à ceux et celles qui en 1940 se sont opposés, ont osé résister au péril de leur vie. Je pense aux militaires mais surtout à ces anonymes qui ont rejoint ou aidé la résistance, caché et protégé des familles entières et surtout des enfants.

Au IVème siècle avant J.C. Aristote a écrit « le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace ». Cette définition me semble appropriée pour parler de certains exploits sportifs.
Je pense à ces hommes et à ces femmes qui viennent de s’élancer pour un tour du monde à la voile en solitaire. Ils savaient, avant de partir, qu’ils allaient rencontrer des éléments déchainés et peut-être y laisser leur vie. Le courage est couplé à la prise de risque. Ce « courageux » n’engage que lui et sait ce qui l’attend.

Et comment ne pas citer l’extraordinaire courage de Charles Lindbergh qui, le 21 mai 1927, réalisa la première traversée en avion de l'Atlantique Nord en solitaire et sans escale.
Le courage, avec la conscience du prix à payer, s’applique à l’acte du pompier, du policier ou du militaire qui va s’élancer pour tirer quelqu’un des flammes, délivrer un otage, sauver des innocents. D’aucuns diront « c’est leur métier ». C’est faux ! Aucune profession n’est choisie pour le risque d’y laisser sa vie.

Je te conseille le très beau livre « éloge du courage » que vient de coécrire récemment l’ancien patron des pompiers de Paris. Il fait référence bien sûr aux tragiques évènements du Bataclan ou à l’incendie de Notre Dame, mais aussi à tous ces actes moins médiatisés et tout autant héroïques qui rythment leur quotidien.
En cette année 2020 et la crise sanitaire liée au COVID, la palme du courage revient, à mes yeux, à tout le personnel médical. Un bon nombre de soignants ont perdu la vie. Malgré la peur, la fatigue, tous se dévouent sans relâche. N’oublions pas que derrière chaque soignant se trouve bien souvent une famille.

Dans de nombreux pays, des enfants font tous les jours preuve de courage, pour braver les éléments hostiles de la nature, malgré des conditions de vie difficiles et rejoindre une école (bien souvent un abri sommaire). Quiconque les a croisés, n’a pu oublier ces enfants du Chiapas qui débouchaient de la jungle par de petits sentiers pour cheminer encore des kilomètres sur la route. Ce sont aussi ces petits Péruviens de l’Altiplano qui a plus de 4000 mètres d’altitude, surgis de nulle part, bravaient les éléments hostiles pour aller apprendre à lire et à écrire. Quel courage aussi que celui de ces petites filles, qui dans certaines régions d’Afrique, malgré le peu de moyens, les tâches éreintantes qui bien souvent leur incombent, le poids des coutumes et de la religion vont tenter de suivre une scolarité chaotique.
Ce sont aussi, celles qui avec un courage exceptionnel tentent (en Afghanistan par exemple) de continuer à s’instruire au péril de leur vie. Du courage, il en faut sous une dictature pour faire entendre une voix différente de la pensée unique imposée. Oser s’opposer au régime c’est prendre le risque d’y laisser sa vie. Je pense aux habitants de Biélorussie, de Hong Kong, de Chine et de bien d’autres pays.
Le courage c’est parfois se revendiquer d’une religion autre que celle imposée par une théocratie et tenter de vivre sa foi au risque d’en mourir. C’est aussi pour des femmes au Moyen-Orient, braver l’interdit et les coutumes archaïques pour effectuer des actes anodins dans une démocratie : conduire une voiture, sortir seule dans la rue, choisir son conjoint. Le courage, c’est aussi assumer sa différence au risque d’être rejeté par sa famille, exclu par la société, être maltraité et parfois battu à mort.
A contrario, à l’heure des réseaux sociaux qui, je le sais, occupent une place importante dans ta vie d’adolescente, on ne peut que dénoncer le «manque de courage» de ceux qui s’abritent derrière l’anonymat pour écrire et diffuser fausses informations, insultes et propagande.
Le courage c’est celui de ces femmes en Pologne qui osent défier le pouvoir pour ne pas voir reculer les droits acquis. Si la Pologne est en première ligne en cette fin 2020, ce pays ne détient pas le monopole des « retours en arrière », même les femmes américaines y sont confrontées dans certains états.

En France, que de courage a démontré celle qui reste pour beaucoup « l’icône du courage » je parle de Simone Veil. Il lui en a fallu en 1975 pour défendre son texte à l’assemblée malgré les pressions, les insultes, les menaces pour sa vie et celle de ses proches.
N’oublie jamais que rien, n’est acquis définitivement, reste vigilante. Ma chère enfant, cette liste est loin d’être exhaustive. J’aurais pu également parler de ces femmes courageuses qui, parfois au péril de leur vie, prennent des risques pour ne pas mourir et protéger leurs enfants d’un conjoint violent. Ceux qui leur viennent en aide le font aussi avec courage en dépit des menaces et des actes de vengeance. Je voudrais terminer ma lettre par cette phrase de Nelson Mandela « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de la vaincre ». Avec toute mon affection.

Ta grand-mère

Marie josée


Montpellier le 3 novembre 2020

 

Cher lecteur,                                                                               

 

Je vous écris aujourd'hui car le temps me semble long en cette période qui est plus ou moins compliquée à tout un chacun.

Je dois trouver  le courage, le matin, de me rendre au travail en connaissant votre impossibilité d'être au rendez-vous.

 Triste d'être empêchée de ce contact humain qui crée du lien social et qui me tient à cœur.

 Nos missions en sont toutes chamboulées, il faudra trouver la force de continuer mais je sais déjà que vous allez me manquer.

 Je garde l’espoir de vous lire, si bien sûr, le courage vous en dit…

 J'espère à très bientôt.

 

Bien à vous,

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