Le néoréalisme italien

Actualité

rizamer.jpgAu lendemain de la seconde guerre mondiale et durant huit années, le néoréalisme italien a constitué l’un des mouvements les plus signifiants de l’histoire du cinéma.

 

Avec l’arrivée du fascisme, la production cinématographique italienne s’est modifiée. Les films sont coupés du réel et trois genres prédominent : les films historiques, les « téléphones blancs » et films de propagande. Face à cette production, les critiques, théoriciens, réalisateurs et scénaristes s’inquiètent quant à l’évolution du cinéma et souhaitent « changer le cinéma ».

Et après le traumatisme provoqué par la guerre, il paraissait scandaleux de perpétuer l’artifice mensonger des « téléphones blancs » et du film historique. Il fallait tourner les caméras vers une réalité sociale.

Dès le début des années 1940, des films commencent à porter un regard plus attentif sur le réel. Mais c’est le film Ossessione (Luchino Visconti) en 1943 qui agit comme un révélateur. Le terme néoréalisme est d’ailleurs lancé par le chef monteur alors qu’il visionnait les rushes. Mais le film reste fidèle à la forme romanesque.

Le film Rome ville ouverte (Roberto Rossellini) réalisé en 1945 alors que la ville venait d’être libérée, marque le début du néoréalisme. Réalisé avec peu de moyen, il constitue le manifeste d’une nouvelle façon de concevoir et réaliser les films. Le scénariste Cesare Zavattini était le théoricien du néoréalisme. Les films néoréalistes ne représentaient qu’une petite partie de la production italienne. Bien que les réalisateurs abordaient différemment le réel, ils avaient des critères en communs : la dédramatisation du récit, tournage en décor naturel et interprétation non professionnelle.

Dans les années 1950, le mouvement s’amplifie avec une nouvelle génération de cinéastes tels que Michelangelo Antonioni et Federico Fellini qui recentre l’intérêt sur les problèmes intérieurs de l’individu.

Le néoréalisme eut une influence au niveau mondial : aux États-Unis (les films de Jules Dassin fin 1940 et Boomerang d’Elia Kazan), en Grande Bretagne (le free cinema) et en Inde (Pather Panchali de Stayajit Ray). Enfin, le néoréalisme eut une répercussion sur tous les jeunes cinémas qui émergèrent au cours des années 1960.

Les incontournables

Impossible d'obtenir l'encart Frame-f2affac5b5f441399070c589ef2fbdeb

Lorem ipsum dolor sit amet


Consectetur adipiscing elit. Morbi pulvinar sollicitudin odio in fermentum. Quisque ut purus nec nisl pharetra condimentum vitae vitae felis. Phasellus vel magna commodo nisl convallis accumsan non quis tellus. Suspendisse potenti. Mauris sem orci, varius at facilisis non, malesuada eget quam. Aliquam consequat dolor in enim facilisis non consectetur dolor gravida. Aliquam lorem urna, placerat et placerat ac, auctor ac lacus. Morbi id libero lectus. Aenean ac nisl sed eros feugiat congue.