Coffrets multi-activités en prêt
Le Centre de ressources pour les écoles prête des coffrets multi-activités pour l’éveil musical, l’écoute de sons, des jeux de reconnaissance et d’association, des jeux d’expressions. Certains sont en accès libre dans la collection, d’autres sont exclusivement prêtés avec un réseau de documents.
Retrouvez la liste de ces coffrets ci-dessous.
Coffrets prêtés avec un réseau
Coffrets en prêt sans réseau
Le manga japonais

Le terme « manga » est né pour la première fois sous le pinceau d'Hokusai, grand maître de l'estampe japonaise, qui s'en servit pour désigner ses dessins et croquis rapides.
Le mot «manga» est constitué de 2 kanjis où chacun a un sens particulier (le kanji étant une des quatre écritures du japonais avec les katakanas, les rōmajis et les hiraganas).
Le premier kanji "man" 漫 signifie distraction, légèreté, involontaire, divertissant, sans but, ainsi qu'"au fil de l'idée", "esquisse au gré de la fantaisie". Le second, "Ga" 画 désigne la peinture, l’illustration, le dessin.
Si le terme a été créé par Hokusai, le manga puise ses sources dans des arts japonais aussi anciens et variés que les Emaki (rouleaux dessinés figurant plusieurs scènes, XIIe siècle), les Ehon (illustrations datant du XVIIe) et les estampes (ukiyo-e) ou gravures sur bois, mais aussi dane le théâtre Nô (style traditionnel du théâtre japonais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie remontant au XIIIe siècle), et le théâtre Kabuki (forme épique du théâtre japonais traditionnel, centré sur un jeu d'acteur à la fois spectaculaire et codifié, qui se distingue par le maquillage élaboré des acteurs et l'abondance de dispositifs scéniques destinés à souligner les paroxysmes et les retournements de la pièce).
Cependant, si ces arts sont le terreau dont le manga se nourrit encore aujourd’hui, la presse écrite a réellement été le point de départ du manga, tout comme elle le fut pour la BD franco-belge. Kanazawa Rakuten, en tant que grand nom de la caricature japonaise et fondateur en 1934 de la toute première école de caricature et de bande-dessinée, a également contribué à l’essor du genre. Vinrent ensuite de très grands noms de mangakas comme Tezuka Osamu, Tatsumi Yoshihiro, Ôtomo Katsuhiro et Urasawe Naoki qui posèrent les jalons de cet art.
Le manga est pour le Japon ce que sont les BD franco-belges pour l’Europe ou les comics pour les États-Unis. Il se distingue des autres styles de BD par sa cadence de production, qui est plus rapide, et par son sens de lecture qui est l’inverse de celui des BD occidentales. Les mangas sont actuellement très à la mode : ils représentent 22 % des achats de bandes dessinées en France. D'ailleurs, la France est le deuxième pays, après le Japon, qui consomme le plus de mangas dans le monde.
Comment lire un manga ?
Les mangas sont le plus souvent en noir et blanc et possèdent de nombreuses planches (pages). Ils se lisent traditionnellement de droite à gauche.
Ils se différencient des bandes dessinées européennes par des dessins dynamiques, des visages très expressifs, presque caricaturaux (des grands yeux, par exemple) et l'utilisation de codes et d'onomatopées pour décrire l'action.
Le cadrage est très travaillé et les dessins sont d'une incroyable précision. Les auteurs y cachent souvent de petits détails. La lecture d’un manga se veut rapide : mise en page dynamique, petit format, peu de textes.
Aujourd’hui, le terme désigne aussi bien le dessin que le livre de bande dessinée japonaise ou le genre en lui-même.
Comment utiliser les mangas à l’école ? Quelques pistes…
Ce type de document, fort apprécié des enfants, est une porte d’entrée intéressante vers la lecture.
Il s’agit d’un support pédagogique pertinent pour une approche culturelle telle que l’étude de l’histoire des arts, les procédés narratifs ou le graphisme.
Il permet l’approche des différents genres de la littérature, d'acquérir des compétences info-documentaires dans la recherche de ce type de littérature illustrée.
Certains mangas sont des adaptations du film d'animation du même titre et inversement. Il est intéressant de travailler les différences narratives entre les deux.
Les mangas sont également porteurs de valeurs humaines (fraternité, amitié, dépassement de soi…)
Le site "Carrefour de l’éducation" apporte des pistes très fournies afin d’exploiter au mieux cette littérature avec une classe.
https://carrefour-education.qc.ca/guides_thematiques/explorez_les_mangas_en_classeMangas - genres
Les genres de mangas jeunesse
Ils sont définis en fonction du public auxquels ils sont destinés. Voici différents genres existants pour un public jeunesse : le shônen s'adresse aux garçons, le shôjo aux filles et les kodomos aux enfants à partir de 6 ans. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’une fille ne peut pas lire un shônen et vice versa.
Shonen
Shonen signifie garçon et adolescent en japonais. Une grande partie de la BD japonaise est destinée aux garçons, de 10 à 15 ans environ.
Elle encourage l’adolescent à développer des énergies positives : le courage, la persévérance, l’amitié ou encore le don de soi. La plupart des récits mettent en avant un héros juvénile auquel le lecteur s’identifie facilement, mais il possède aussi un talent caché qui lui permettra de se dépasser et d’accomplir de grandes choses.
Le lecteur est immédiatement plongé dans l’action. Les auteurs optent d’ailleurs souvent pour une mise en page qui exaltent les prouesses de leurs personnages.
Shojo
Ce terme signifie jeune fille. Le shojo s’adresse aux écolières, collégiennes, lycéennes. Il est un peu l'équivalent du shonen mais destiné à un public féminin.
Les récits abordent des sujets variés tels que la musique, le sport, l’école, la mode, avec souvent des histoires d’amour en toile de fond.
Ce genre possède évidemment ses propres codes graphiques : les personnages sont longilignes aux visages finement détaillés. Il offre une grande créativité en matière de mise en page.
Kodomo
Kodomo signifie enfant. Ces mangas ciblent un public plus jeune que le shonen et le shojo, de 6 à 11 ans. La principale fonction du kodomo est de divertir les enfants, filles ou garçons.
Carte enseignant
Pour connaître les modalités d'emprunt de la carte enseignant, cliquez ici.
Les mises en réseau du Centre de ressources
Les mises en réseau du Centre de ressources
Le Centre de ressources pour les écoles vous propose en prêt plusieurs types de mises en réseau. Moyen privilégié de construire une culture littéraire, la mise en réseau permet aux enfants d’aller à la rencontre de textes, d’auteurs, de genres littéraires ayant une relation entre eux. Un thème abordé de différentes manières, un auteur dont on retrouve les personnages, le vocabulaire, le graphisme, un genre que l’on découvre complètement. On joue, on s’interroge, on reconnait, on associe et on classe, dans le cadre d'un travail collectif dans la classe.
Les mises en réseau par auteur :
Anne Bertier, Anthony Browne, Anne Crauzas, Nathalie Fortier, Katsumi Komagata, Kveta Pacovska, Yvan Pommaux, Claude Ponti, Hervé Tullet, Chris Van Allsburg et Christian Voltz.
Les mises en réseau par thème :
Ethno'kit Asie ; Ethno'kit Afrique ; Médiéval'kit ; Citoyenneté ; L'arbre ; L'écologie ; Chouette, un livre ! ; Droits de l'homme, droits de l'enfant ; La santé ; Au delà du livre : rencontre entre le livre et l'art ; Le genre policier dans l'album.
Séries et Kamishibai
Les séries du Centre de ressources
Le Centre de ressources propose un grand choix de séries empruntables sur les cartes enseignants.
Plusieurs types de séries sont disponibles, pour tous les niveaux :
Romans, albums, bandes dessinées, pièces de théâtre, mises en réseau.
Les Kamishibaï
Le kamishibaï ou théâtre d'image permet de raconter les histoires autrement. C'est une technique de contage d'origine japonaise basée sur des images imprimées sur des planches cartonnées défilant dans un petit théâtre en bois appelé butaï.
Le Centre de ressources possède un fonds de plus de 60 kamishibaï et la plupart des médiathèques du réseau proposent également des kamishibaï en prêt.
Projets spécifiques avec des classes
Les Mystères de Montpellier
Pour la onzième année consécutive, 10 classes montpelliéraines vont participer à l’écriture d’un recueil de nouvelles. Ce projet est mené par La ville de Montpellier, en partenariat avec le Centre Départemental de Documentation Pédagogique et l’Inspection Académique de l’Hérault. Le réseau des médiathèques s'est associé au projet depuis 2013. Pour tout savoir sur Les Mystères de Montpellier.
Les accueils de classes
Les accueils de classes
Tout au long de l'année, les médiathèques du réseau de l'agglomération de Montpellier accueillent des classes des écoles maternelle ou primaire, de collèges ou de lycées.
Les visites "découverte" permettent une première exploration de la médiathèque et donnent à chacun les informations permettant de revenir seul ou avec ses parents.
Les visites "thématiques" sont l'occasion de découvrir un auteur, un illustrateur, un thème particulier, des jeux de société, etc.. Le plaisir de lire, d'apprendre et de découvrir ensemble est le fil conducteur de ces séances.