Syracuse

Découvrez le palmarès cinéma et séries 2016 des bibliothécaires.
On y retrouve ces films-là et quelques autres mais à quelle place ?

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Palmarès 2016

Kirk Douglas aura 100 cent ans le 09 décembre.

Les titres de ses films le définissent bien : «  Le Champion », « L’Ombre d’un géant », « Le Dernier de la liste », « L’Homme aux abois », « L’homme qui n’a pas d’étoile », « Le Reptile », et « Spartacus » évidemment !

Kirk Douglas a tout fait : acteur,  producteur, réalisateur et écrivain… Il a toujours voulu être  au plus près du cinéma, au cœur du cinéma. Acteur engagé, producteur engagé, films engagés… Défenseur des causes généreuses et champion des terrains de bataille, il fait vibrer nos cœurs rien qu’à l’écoute de son nom.

La recherche  dans les livres :entretiens et autobiographies des réalisateurs qui ont tourné avec lui est passionnante : Kirk Douglas s’engageait de multiples façons dans leurs films. Les extraits de récits des réalisateurs montrent aussi qu’il était aussi parfois compliqué de travailler avec lui mais que sans sa détermination beaucoup de films n’auraient pas existés….

Voir tous ses films disponibles dans notre réseau

Vincente Minnelli

A propos de : «  La Vie passionnée de Van Gogh »

« Pour le rôle de Van Gogh, aucun autre acteur n’aurait pu mieux convenir que Kirk Douglas. Sa ressemblance avec l’artiste était extraordinaire » ! Il n’avait plus qu’à donner à sa barbe et à sa chevelure une nuance rousse ! Né de toute évidence pour interpréter ce rôle, il avait acheté les droits d’un autre récit sur Van Gogh, pour sa propre maison de production. »

Bibliogr. : Tous en scène, autobiographie par Vincente Minnelli, éd. J.C.Lattès, 1981

King Vidor

A propos de : « L’Homme qui  n’a pas d’étoile »

« Le producteur, Rosenberg, l’écrivain et moi-même, y compris Kirk Douglas, dûmes, avant la première semaine de tournage, passer de nombreuses heures à travailler sur le scénario et à en réécrire certaines scènes. Le film ensuite fut réalisé très rapidement, en vingt-deux jours au lieu des vingt-quatre prévus. Nous finissions deux jours en avance sur notre emploi du temps ! Kirk Douglas avait pour son rôle les pires craintes, étant donné la dextérité qu’on lui demandait dans le maniement des pistolets ! Je réussis à le calmer. Nous n’avons eu que de toutes petites coupures à faire. Et mon expérience de metteur en scène me fut bien nécessaire. Mais Kirk était un acteur intéressant, un bon acteur, bien qu’occasionnellement un peu difficile ».

Bibliogr. : La Grande parade par King Vidor, éd. J.C. Lattès, 1981

Howard Hawks

A propos de : « La Captive aux yeux clairs »

« Je considère Kirk Douglas, comme un de nos meilleurs « durs »., -- chaque fois qu’il joue un rôle dans ce genre il est absolument excellent. Quand il veut être trop gentil, montrer de l’amitié, ça ne passe pas. J’ai eu tord de le prendre pour le film. Mon sujet, tel que je l’avais conçu, n’a pas passé vraiment ». (Cahiers du cinéma, n°139, janvier 1963)

Bibliogr : Howard Hawks par Jean A. Gili, éd. Seghers, 1971

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