Rencontre avec Nicolas Rey

Localisation : Médiathèque Emile Zola
Catégorie : Rencontre
Public : Tout public
Conditions : à 18h30
  • - Le 19/02/2016

Rey pour la sortie de Les Enfants qui mentent n’iront pas au paradis  (Au Diable Vauvert).

Nicolas Rey, écrivain et chroniqueur  de radio et de télévision, né en 1973, a très tôt décidé de ne pas poursuivre le studieux cursus que ses parents lui destinaient et a préféré à 19 ans rejoindre la capitale pour y faire du cinéma ou écrire. Il rencontre le romancier Philippe Dijan qui l’initie à la littérature en lui faisant découvrir des auteurs commeJohn Fante ou Raymond Carver.

Le succès littéraire est arrivé très tôt  avec le 2ème roman Mémoire courte, couronné du prestigieux Prix de Flore, en 2000. La télé, la radio le courtisent. Franz-Olivier Giesbert lui met le pied à l'étrier dans l'émission Culture et Dépendance  et  son amie  de toujours  Pascale Clark l’emploiera comme chroniqueur dans plusieurs émissions sur France Inter. Paris est une fête incessante dans laquelle le jeune écrivain se noie. Il raconte cette descente aux enfers dans Un léger passage à vide, gros succès de librairiepublié comme presque tous ses livres au diable Vauvert.  En 2010, Nicolas Rey, heureux jeune papa, a le déclic. Il veut voir grandir son fils et se débarrasser de toutes ses dépendances sauf la plus importante à ses yeux, celle de l’amour. C’est d’ailleurs le thème du livre L’Amour est déclaré dont il était venu nous parler en 2014 à la médiathèque Emile Zola au cours d’une rencontre mémorable. .  

 Avec ce dernier roman, Les Enfants qui mentent n’iront pas au paradis, il clôt la trilogie de l'amour perdu entamée avec Un léger passage à vide et L'Amour est déclaré. Gabriel, fragilisé par sa rupture récente, rencontre Catherine, l'institutrice de son fils. Divorcée deux fois, mère de trois enfants et militante au Front national, l'enseignante  est une femme forte.  Gabriel, vidé de toute énergie, se raccroche à elle….  Nicolas Rey brouille plus que jamais réalité et fiction, au milieu d'une galerie de portraits à la fois drôles et cinglants. Mais assumant pour la première fois résolument la fiction, dans une magnifique concision,  il réussit à saisir l'air du temps et la crise morale d’une époque.

18h30 - GRAND AUDITORIUM 

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