Serena

Edité par Ed. du Masque. Paris - 2011

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Avis

Avis des lecteurs

  • Primitif, violent et haletant 4/5

    Si vous aimez les histoires avec des vrais méchants, vous allez apprécier la lecture de ce roman de Ron Rash ! Parce que oui, en effet, la vénimeuse Serena est ce qu’on appelle une vraie peau de vache (si on veut rester poli) et Galloway, son homme de main - appellation quelque peu ironique quand on sait que justement il perd une main dans l’histoire - ne vaut guère mieux. Il lui obéit au doigt et à l’oeil tout comme son mari, un colosse plutôt inconsistant, beaucoup moins intelligent qu’elle et totalement soumis à sa tyrannie. C’est justement ce qui m’a un peu dérangé dans ce livre, ce côté trop maniéchéen, j’aime trouver davantage de nuance dans les caractères des personnages ou au moins avoir un autre éclairage sur ce qui peut les motiver, ce qui les a conduit à devenir tels qu’ils sont. Face à ces vilains méchants et face à cette brave et gentillette Rachel avec son bébé batard j’ai eu beaucoup de mal à éprouver une quelconque émotion ou un soupçon d’empathie (durant une bonne première partie en tout cas). Petit bémol donc. Mais on oublie vite ce défaut pour se laisser emporter par ce roman fougueux et haletant qui se lit comme un thriller. On est tellement dedans qu’on a souvent l’impression de voir le scénario se dérouler sous nos yeux comme un film (j’ai d’ailleurs découvert qu’il existe effectivement un film, ça ne m’étonne pas !). La poursuite de la mère et l’enfant est franchement palpitante et dans l’ensemble, tout cela est primitif, sans pitié, violent et brutal comme la vie et la mort en ce temps et ce lieu. A propos de lieu, je dois ajouter que le décor grandiose de ces Smoky Mountains - sauvages et meutrières elles aussi - participe en grande partie à la réussite de ce livre. Ici, la cruauté est omniprésente et on découvre que l’homme n’a pas en toutes circonstances le dessus sur la nature même s’il passe une grande partie de son temps à la malmener. En conclusion j’ai envie de dire : Ron Rash, je suis fan !

    Rebby - Le 23 février 2016 à 15:53
  • pas pu finir 1/5

    tres déçu,le résumé precedent est bien fait :mais ai pas accroché ; cela n'engage que moi

    R ROBERT - Le 17 janvier 2012 à 16:49
  • Ron Rash, attention aux hâches ! 4/5

    "La Nuit du chasseur", un choeur antique, un conte fantastique, une fable écologique et métaphorique d'un certain monde contemporain, voilà un certain nombre des genres, références et évocations qui viennent à l'esprit au cours de la lecture de ce roman. La force essentielle du livre réside dans les personnages, le cadre et l'atmosphère qui y sont développés. Jamais aucun des motifs, genres ou éléments ne réduit la portée et la complexité de l’entreprise, évitant ainsi l’écueil du roman à thèse, ou différemment, d’un roman aux personnages incarnant une valeur sans existence de chair… Serena, "l'héroïne", est un personnage de femme puissante et maléfique, à la lisière du fantastique en raison de l'énergie, de la volonté extra-ordinaire qui la portent et des pouvoirs hors du commun qu'on lui prête. Une maîtresse-femme loin de la position assignée aux femmes dans les années 30. Dans le contexte du krach de 29, et de son contingent de sans-abris, le couple d'exploitants forestiers tout-puissants s'octroie le droit de décimer ce qu'on n'appelle pas encore un éco-système, et tue littéralement les hommes à la tâche dans un rapport de force accentué par la crise. La nature où prend place le drame est foisonnante et dangereuse (serpents à sonnettes, troncs d'arbres qui peuvent se révéler harpons quand on les abat). Livrée à une exploitation forestière sans limite, elle finit par ne plus évoquer qu'un champ de bataille noirci par les combats. Face au cynisme et au machiavélisme, un personnage-figure de la bonté et de l'innocence, et la construction d'un parc naturel tentent de faire contre-poids…

    Corinne C. - Le 29 novembre 2011 à 14:36