Une page de merde
CROTTE ALORS...
Le 25 mars dernier s’est ouvert le National Poo Museum sur l’île de Wight au sud de l’Angleterre… un musée entièrement dédié... au caca.
Pour fêter cet événement et parce qu’il est temps de regarder les choses en face même si on trouve cela dégoûtant et gênant, qu’on préfère éluder le sujet ou encore parler comme Kathy dans le film Horton, nous vous proposons cette page entièrement consacrée aux crottes, fientes et autres fèces en espérant que vous les regarderez d’un autre œil …
Portrait robot du suspect
Qui est-il ?
La matière fécale est aux trois quarts composée d’eau. Un tiers des matières solides sont des bactéries. Un autre tiers est composé de fibres non digestibles. Le dernier tiers est un mélange. On y trouve toutes les substances dont notre corps veut se débarrasser, comme les déchets médicamenteux, les colorants ou le cholestérol.Pour en savoir plus vous trouverez ci-dessous une interview de Julia Ender, auteur du best-seller : Le charme discret de l’intestin : tout sur un organe mal aimé, édité par Actes Sud et disponible en format papier et numérique dans le réseau des Médiathèques de Montpellier.
A quoi ressemble-t-il ?
La consistance, l’odeur et l’aspect dépendent de la quantité d’eau bue et de l’alimentation. Par exemple, les crottes des herbivores sont plus volumineuses que celles des carnivores, mais elles sentent moins mauvais.
L’échelle de Bristol décrit l’aspect de celles-ci et les répartit en sept catégories selon leur consistance. Une digestion saine, avec au final des selles qui présentent la proportion d’eau idéale donne un résultat de type 3 ou 4. C’est le médecin anglais Ken Heaton qui l’a conçue.
Pour faire plus ample connaissance...
Ecoutez cette émission…
Lisez Merde… ce que les excréments nous apprennent sur l’écologie , l’évolution et le développement durable de David Waltner-Toews. Après avoir fait l’inventaire de leurs multiples appellations ainsi que leur sens et symbolique, le vétérinaire et épidémiologiste canadien invite avec intelligence et humour à changer notre point de vue sur les excréments en mettant en lumière leur importance pour la biodiversité, l’agriculture ou encore la santé publique. Ainsi il explique que « Si nous ne changeons pas notre façon de concevoir la merde, nous sommes condamnés à y vivre à jamais ». Vous trouverez ici une interview de l’auteur.
Découvrez comment les musées ont traité la chose
Dans la peau d’une crotte au Japon , en France avec Crotte Alors ou encore une exposition à partir de l'album de Wolf Erlbruwch la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête.
Regardez ce documentaire de Thierry Berod intitulé « La Fabuleuse Histoire des excréments : au nom de la rose ». Le réalisateur qui a choisi de surnommer la matière fécale « la rose » nous entraîne à la découverte d’un bouquet de roses aux multiples aspects : médical (notre équilibre physiologique), historique (nos origines), technologique (énergie, matière première et même nourriture).
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